Ils sont légion les sénégalais qui utilisent tout médicament qui soit à leur portée, trouvé au marché noir où offert par un voisin. Peu importe, l’essentiel est d’ingurgiter ses médicaments pour soulager son mal. Voilà toute l’audace du « goorgorlou » sénégalais.
Au sein des quartiers, il est fréquent de voir quelqu’un souffrant d’un mal de tête ou de maux de ventre faire du porte à porte à la recherche de restes de médicaments au sein du voisinage. S’il en trouve, il est peinard. Mais s’il n’en trouve pas, là, il va droit au marché noir. Ce qui signifie que la pharmacie devient son dernier rempart. Ceci est d’autant plus vrai qu’au niveau des marchés hebdomadaires, des médecins de la mort arrivent à vendre plus que les officines pharmaceutiques. Conséquences : trop de sénégalais tombent malades et d’autres trépassent pour cause de comprimés avariés devenus du poison. Et la crise économique continue de conforter ces égarés dans leur descente aux enfers. Quant aux mesures de dissuasion, il n’en existe presque pas. Les agents d’hygiène ne font que squatter les boutiques en quête de prébendes.
Aliou Top pour sunugal24.NET
