En décembre 2013, des combats d’une rare violence ont éclaté dans Juba, Riek Machar fui pour sauver sa peau et une partie de l’armée l’a rejoint pour former une rébellion. Depuis lors, le chef de l’Etat Sud Soudanais, Salva Kiir et son ennemi juré se font une guerre sans merci. Cette première phase de guerre civile va durer 3ans, avant qu’un accord de paix en août 2015 ne ramène les deux ennemis autour d’une table. Au même moment, les Sud Soudanais se comptent dans les rues par des dizaines de milliers de morts.
Après l’indépendance du pays (par sécession du Soudan), en 2011, Salva Kiir ; chef de l’Etat et son vice-président Riek Machar vont débuter une guerre civile dont le nombre de morts est inestimable du coté de la population. C’est en 2013 que les deux ennemis jurés se sont affrontés à Juba, la capitale Sud Soudanaise. L’intensité de cette guerre et le nombre quotidien de morts qu’elle a engendré fait redouter un embrasement de cette sous région. Présentement, les combats sont si violents qu’il est impossible d’en établir un bilan .Des sources locales citées par l’AFP font état d’un bilan provisoire de plus de 300 morts. La mission de l’Onu présente à Juba s’était donnée comme objectif d’assister le gouvernement Sud Soudanais à ‘’consolider la paix’’.Mais au vu de la tournure violente des événements, elle a dû réviser ses plans en créant des sites de protection des civils ou la population fuyant les exactions des soldats puisse trouver refuge. A Malakal, il y a quelques mois, les soldats gouvernementaux ont attaqué le camp de protection onusien. Certains de ces sites, à Juba, ont fait l’objet de tirs nourris, dimanche, sans intrusion à ce stade. Salva Kiir est d’une part secondé par l’Ouganda et l’Ethiopie qui est beaucoup plus proche de Riek Machar n’est pas du goût de cette immixtion. Le Soudan du Sud qui est un pays neuf assis sur une braise ardente risque si l’on y prend garde d’embraser toute cette zone frontalière qui va de l’Ethiopie à l’Ouganda. L’Onu doit faire tout son possible pour ramener la paix dans ce pays devenu le sanctuaire de la mort.
Assane SEYE pour Sunugal24.NET