Créé en 1976 à la suite de multiples étapes, le Parti socialiste est ce legs cher à Léopold Sédar Senghor qu’il a laissé à sa famille politique. C’est un parti politique qui occupe une place bien visible dans le décor politique sénégalais, pour avoir gouverné pendant les 40 premières années de l’indépendance du Sénégal. Depuis la chute du perchoir en 2000, le parti peine à moderniser sa vision pour convaincre la jeune génération, d’autant plus que des querelles internes ont fini de le fissurer. Un flanc est resté avec Aminata Mbengue Ndiaye dans la coalition Benno Bokk Yaakar et l’autre parti poursuit avec Khalifa Sall, l’aventure dans l’opposition. Au lendemain de la Présidentielle de 2024, toutes les parties dissidentes du PS constatant leur échec dans la division, n’ont qu’un seul choix,
enterrer les démons du passé et se retrouver. Au cas contraire, ce grand parti dans l’histoire risque de n’exister désormais que dans les annales. La division, source de l’échec des Socialistes Pour des points de vue divergents sur plusieurs questions, la famille socialiste va au clash et paiera cher de cette désunion qui n’a fait qu’affaiblir les différentes factions. Khalifa Ababacar Sall et son Taxawu Dakar ne participent pas à la présidentielle de 2019, Aminata Mbengue, Serigne Mbaye Thiam Abdoulaye et autres, vus comme des conservateurs, au même moment, se satisfont de leur fonction dans l’administration de Macky Sall. Aissata Tall Sall prend une décision plus radicale en créant son propre parti. Oser l’avenir
