Le processus électoral en direction de l’élection présidentielle du 25 février 2024 et les menaces qui pèsent sur les libertés publiques préoccupent la Synergie des organisations de la société civile pour la paix.
Elle déplore les restrictions contre les acteurs politiques ou partis d’opposition et les violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur chargé, à travers ses services centraux de la Direction de l’automatisation des fichiers, de la gestion du fichier général des électeurs.
“En dépit d’une décision de justice ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales, le ministère de l’Intérieur refuse d’appliquer ladite décision, défiant l’autorité judiciaire et violant par la même occasion les dispositions de l’article L47 – alinéa dernier qui rendent immédiatement exécutoire une telle décision de justice. Sur un autre plan, les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l’opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voire interdites au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes”, constatent les organisations de la société civile (OSC).
Selon elles, cette situation qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques n’est pas de nature à permettre l’organisation d’une élection libre, inclusive, transparente et apaisée.