Thiaba de Walf Fadjri et Adji Ouza, la reine du Wold music ont fait une descente chez l’artiste compositeur Ouzin Keita. Mais face à l’écran, les sénégalais ont découvert un artiste détaché, au style complètement détraqué. Ouzin s’inspire comme il respire. Peu importe ce qu’il dit et comment il le dit.
Spontané, cavalier et détaché, Ouzin Keita dans son élément a fait subir à Thiaba, la célèbre animatrice de Walf Fadjri des instants extraordinaires dans la salle de sa demeure. Scotché à l’écran, les sénégalais n’ont pas tari de rire sur l’incompressible Ouzin dont la spontanéité et l’inspiration lézardée ne laisse personne indifférente. A la limite Ouz faisait dans la comédie musicale. Ce qui a d’ailleurs été corroboré par Adji Ouza qui devrait certainement avoir les lèvres et pommettes gonflés à cause de ses esclaffements neutralisés. Une radioscopie de l’auteur de : « Je n’ai encore rien prouvé »ne donnerait aucun résultat. Son hybridité légendaire et son style complètement détraqué fait le charme de celui qui cartonne dans son domaine de prédilection. A l’entendre s’emporter devant Adji et Thiaba, on a l’impression qu’Ouzin puise son style dans une absence d’harmonie devenue une harmonie dont il n’est pas aisé de comprendre. Ses fans sont en phase avec lui mais pour le commun des mortels, difficile de savoir qui est Ouzin et qu’est-ce qu’il est en train de faire. Et comme il soutient qu’il n’a encore rien fait, gageons que le jour qu’il arriverait à faire quelque chose, sa comédie musicale aura fabriqué beaucoup de détraqués parmi ses fans.
Mame Diarra pour Sunugal24.NET