Ousmane Sonko : «Nous allons porter plainte auprès de la Cpi pour crime contre l’humanité»

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Placé sous contre judiciaire pour «viols et menaces de mort», Ousmane Sonko voit la forte mobilisation de ces derniers jours comme une «révolution qui est en marche». Le leader de Pastef désigne le Président Macky Sall comme le principal responsable des violences macabres de ces derniers jours.

Ousmane Sonko ne baisse pas la pression sur Macky Sall. Quelques heures après son inculpation et son placement sous contrôle judiciaire par le Doyen des juges pour «viols et menaces de mort», le leader de Pastef a pointé la responsabilité du président de la République dans les violences meurtrières et les pillages observés ces derniers jours. «Macky Sall est le seul responsable de cette situation. Ces actes sont la résultante de la cupidité, la boulimie du pouvoir de Macky Sall et sa clique qui pensent pouvoir s’éterniser à la tête de ce pays», accuse le député. Après une minute de silence en la mémoire des morts, une dizaine, il a exigé une «enquête indépendante» pour situer les responsabilités. Le leader de Pastef veut aussi que les nervis et leurs commanditaires soient traqués et traduits en justice. «Nous allons porter plainte auprès de la Cpi pour crime contre l’humanité», annonce-t-il.
Entouré de Khalifa Sall, Cheikh Tidiane Dièye, Barthélémy Dias, Aïda Mbodj, Mansour Sy Diamil, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, Moustapha Guirassy ou encore Bougane Guèye Dany, l’ex-candidat à l’élection présidentielle a désigné les «comploteurs» au sein du régime en place. «Macky Sall, Antoine Diome, Malick Sall et Bassirou Guèye sont les fabricants des coups tordus. Tous les coups foireux contre le peuple sont organisés par ce quatuor qui tient en otage le pays», dénonce-t-il. Selon lui, les actes que Macky Sall a posés relèvent de «la haute trahison». Sonko estime, en effet, que le chef de l’Etat «gouverne son peuple par la répression, la haine et la méchanceté». D’après lui, si ce n’était pas la mobilisation, il allait dormir à Rebeuss depuis le 8 février dernier. Dans ce sillage, il s’est démarqué des pillages et actes de vandalisme. «Le peuple ne s’est pas levé pour piller des biens. Notre combat n’est pas fait contre les ressortissants d’un pays. Dans certains combats, il y a certainement des infiltrations. On ne peut pas vouloir diriger ce pays en détruisant les biens d’autrui. Nous condamnons ces actes», ajoute Ousmane Sonko appelant à «maintenir les mobilisations pacifiques».

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