‘’Monsieur le président, vous êtes du mauvais côté de l’histoire’’ (Par Al amine Diallo)

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Je suis atterré par ce qui se passe aujourd’hui au Sénégal , et je me sens totalement impuissant. Mais le devoir de tout citoyen à participer au développement de son pays, m’oblige à vous écrire pour vous interpellez au sujet  de la situation qui prévaut actuellement dans notre cher pays .
Monsieur le Président, 
Il n’est pas fréquent qu’un opposant comme moi s’adresse au président de la République pour exprimer son inquiétude et sa crainte pour l’avenir du Sénégal surtout après la publication des listes de parrainage des candidats à la candidature à l’élection présidentielle  . 
Avant tout, comme le veut la tradition, je vous présente par anticipation mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2019. 
Vous allez sans doute passé d’excellentes fêtes de fin d’année auprès des vôtres, de votre épouse, enfants, parents,  amis et de vos militants .
Des compatriotes, parmi tant d’autres, sont séparées en cette fin d’année de leurs familles, alors que vous pouviez leur éviter cette douloureuse situation. 
Il s’agit de Bibo bourgi Vieux Aidara ,de Khalil bourgi  d’autre en exile forcé notamment  Karim Meissa Wade  , d’autres comme  Khalifa  Ababacar Sall ,Mbaye Touré, Yaya Bodian , Amadou Moctar Diop ,  Ibrahima Yatma Diop, Fatou Touré , Assane Diouf  détenus dans  nos maisons d’arrêt sous les prétextes fallacieux et d’accusations fantaisistes. 
Le mur du silence entourant l’histoire de ces dignes fils  a fini par se lézarder au fil des jours, grâce en particulier à l’engagement courageux et inlassable de certains de nos concitoyens.
Monsieur le Président,
Cette injustice faite à des compatriotes commence à être connue et réprouvée dans le monde entier, y compris par des organisations de défense des droits de l’homme.
La détention arbitraire de nos concitoyens restera dans les mémoires des sénégalais comme une des plus grandes injustices une fois de plus dans notre pays. 
Vous n’en avez peut-être pas conscience, mais la justice sénégalaise depuis bien longtemps a des allures exécrables. Notre justice ne juge plus, elle condamne. 
Elle est décriée aussi bien de l’extérieur qu’à l’intérieur du pays. Vous êtes, comme on dit, à la croisée des chemins et je comprends ce genre de situation où, parce qu’on a décidé de ne pas perdre, quoi qu’il advienne, on s’engage finalement dans des voies sans issue. 
La situation du Sénégal  n’augure rien de bon et je ne suis pas du genre à faire la morale aux autres, mais au-delà d’une certaine limite cela n’est plus acceptable. Cette limite, au demeurant, est atteinte lorsqu’il s’agit de la dignité ou de l’intégrité d’un compatriote qui est en jeu. 
Monsieur le Président,
Vous n’avez que 30  jours , pas plus à passer  a la tête de notre pays; il n’est pas tard encore pour mieux faire. Vous avez sur votre bureau un cahier vierge avec un stylo… choisissez d’écrire l’histoire. L’opportunité vous est donnée de vous inscrire du bon côté de l’histoire en organisant des élections libres et transparentes avec la participation de tous les citoyens qui souhaitent  se soumettre au verdict des urnes parceque la souveraineté nationale appartient au peuple et non au conseil constitutionnel  .En effet l’élection présidentielle est l’affaire du peuple elle seule doit décider avec des règles accepter de tous qui devra presider à son destin 
Vous avez beaucoup de conseillers, mais, je vous conseille de collaborer avec des ceux qui vous opposent une contradiction pour le bien de ce pays et non qui pensent à se faire plaire et se remplir les poches. Pour qu’il y ait un climat de confiance et de sérénité dans le pays, il vous faut privilégier le respect de la loi, le dialogue et l’unité nationale.
Avec tout le respect que je vous dois pour votre statut, Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à ma haute considération .
Mamadou Al Amine  Diallo Consultant secrétaire général  de l’ujtl de la CLF de Fatick

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