Quelques heures après que Jamra et Mbañ Gacce ont lancé l’alerte, relativement à la vente de l’ouvrage de la tunisienne Hela Ouardi, intitulé «Les derniers jours de Muhammad» (plus virulent que les «Versets Sataniques» de l’écrivain-pyromane Salman Rushdie) – et dont les 368 pages de prétendue «reconstitution» des derniers instants de vie du Messager d’Allah se révèlent être une énième provocation à l’actif des bras armées de l’islamophobie – les autorités sénégalaises viennent de mettre un terme à cette inqualifiable agression de la Foi, faisant déchanter ceux qui escomptaient ainsi élargir le boulevard infecte des amalgames, de la stigmatisation et de la diabolisation de l’Islam.
Le Premier ministre, M. Boun Abdallah Dionne, a effectivement joint au téléphone, ce dimanche 27 mars 2016, à 12h29, le vice-président de JAMRA, Mame Mactar Guèye, pour lui assurer qu’il avait répercuté l’information au chef de l’Etat (absent du pays) ; et que celui-ci lui a donné des instructions fermes pour qu’il soit immédiatement mis un terme à la commercialisation de ce livre provocateur, qui jette le discrédit sur l’icône de la religion musulmane, le Messager d’Allah, Seydouna Mouhamed (psl).
Le ministre de la Culture, M. Mbagnick Ndiaye, vient à cet effet de nous confirmer de vive voix, à 18h44, que l’ouvrage sera retiré sans délai des sites de ventes signalés par JAMRA, à savoir Jules Ferry, Mermoz et Sea Plaza. Assorti de la publication, dès mardi matin, d’un Arrêté ministériel portant interdiction de la vente de cet ouvrage sacrilège sur toute l’étendue du territoire nationale.
L’Organisation islamique Jamra et l’Observatoire de Veille et Défense des Valeurs Culturelles et Religieuses, Mbañ Gacce, expriment leurs gratitudes aux autorités étatiques, pour la diligence dont elles ont fait preuve, face à cette inadmissible agression de la conviction religieuse d’autrui. L’ancien Premier ministre M. Abdou Mbaye n’est pas en reste, pour nous avoir exprimé, dès la première heure, ses vives préoccupations, sur les germes de nuisance que ce pamphlet outrageant risquait d’introduire dans notre cher pays, dont la stabilité sociale et la tolérance religieuse sont souvent citées en exemple à travers le monde.