Les stars de la musique sénégalaise ont raté cette fois le coup d’envoi du mondial malgré les efforts fournis
Pas un. Pas un seul. Ce n’est plus comme en 1998, quand le roi du Mbalakh triomphait en France avec Nenneh Cherry. Ni en 20002 où même des «khourdabes» de la place s’étaient mêlés de la partie dans un pot-pourri et avaient réussi à tirer leur épingle du jeu.Cette année « moom », nos artistes ont carrément raté les hymnes qu’ils avaient concoctés pour la Coupe du Monde. « Amoul béne bou si nékhe.» De l’artiste le plus grand au plus petit griot. Même si, certains se sont crus plus malins en travaillant en « futuring » avec des étrangers venus d’autres pays d’Afrique.
C’est que l’affaire n’est pas aussi simple que ça parait. Coupe du Monde ou pas, quand on commet une œuvre musicale destinée à l’international, elle doit être durement travaillée. De la haute facture en somme, et non de simples mariages et emprunts nigérians « sénégalisés » comme c’est de mode.
Vous pariez ? Dans trois mois, il sera difficile de voir un seul mélomane regretter tous ces tubes impotents façonnés à la va vite. Ou alors seulement se rappeler les titres de ces musiques sans substance qui devraient bientôt aller dormir dans les bagages du BSDA ou de son remplaçant.Des buts comme hier ? OK. De la musique sans travail laissez ça aux vieux.