L’assistante du dg du service de renseignement, la prime de de 700 000FCA et la fausse attestation de BAC…

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L’ASSISTANTE DU DG DU SERVICE DE RENSEIGNEMENT, LA PRIME DE 700 000FCA ET LA FAUSSE ATTESTATION DE BAC...

Faux et usage de faux et tentative d’escroquerie ! Tels sont les chefs d’inculpation pour lesquels la dame Kh. Aidara a été attraite, ce mardi, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar. Autrement dit, la prévenue est accusée d’avoir déposé auprès de son supérieur hiérarchique une fausse attestation de baccalauréat dans le but de pouvoir encaisser une prime de 700 mille francs CFA. Mais cela n’a pas marché dans la mesure où son acte délictuel a été découvert. Ce, après qu’une vérification de l’authenticité de son document a été diligentée à l’office du baccalauréat.

 La dame dit avoir obtenu le fameux sésame en 2016. Ce qui a été contesté par le directeur de l’Office du bac Sossé Ndiaye qui, après vérification, révèle que le nom de cette dernière ne figure même pas sur la liste des admis en 2016. Cité à comparaître, le directeur de l’Office du bac, a, devant le prétoire, réitéré ses propos qui chargent la dame. Malgré cela, la prévenue, pour se dédouaner, a campé sur sa position en soutenant urbi et orbi qu’elle a eu le bac.
 CONFONDUE PAR LE DIRECTEUR DE L’OFFICE DU BAC
 Puis, elle dit avoir déposé l’attestation en 2019 pour encaisser ses primes, estimées à 700 mille francs CFA. Elle considère cette accusation comme un coup monté par ses supérieurs. Ces derniers, accuse-t-elle, ont voulu se partager avec elle une somme d’argent dont l’origine serait illicite. Ce qu’elle a refusé. Et, dit-elle « ils ont voulu me sanctionner en me demandant de rester chez moi alors que j’ai été recrutée en 2015 par voie de concours. Je les avais traduits devant l’inspection du travail ».
 L’agent judiciaire de l’État réclame, pour toute cause et préjudice confondu, le montant de 5 millions de francs CFA. Le maître des poursuites, convaincu que la prévenue est l’auteur des faits qui lui sont imputés, a requis 2 ans d’emprisonnement dont 6 mois ferme et une amende ferme de 100 mille francs CFA. La défense a plaidé la relaxe. L’affaire est mise en délibéré pour jugement qui sera rendu le 8 juin prochain.

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