La lutte sénégalaise s’internationalise-t-elle ?

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Quel est le point commun entre un Japonais, Arsène Wenger et le ministre des Sports Yankhoba Diatara ?

L’amour de la lutte sénégalaise.

Notre sport national est-il à l’aube d’une véritable métamorphose ? Du genre de celle qui propose un code promo 1xbet pour les béninois pour miser sur un lutteur sénégalais.

Très certainement ! Parce que la lutte sénégalaise attire maintenant les regards étrangers, et un sport qui s’internationalise, c’est un sport qui vit et se développe.

Des investissements dans la lutte sénégalaise

Longtemps marginalisée dans les écoles, au profit de sports comme le football, le volley ou encore le basket, la lutte sénégalaise revient sur le devant de la scène. Bien qu’elle n’ait jamais été oubliée, les enseignants de l’Institut National Supérieur d’Éducation Physique et Sportive de Dakar sont avant tout formés à la lutte olympique et à la lutte gréco-romaine.

Cette situation pourrait changer. Le président de la République, Macky Sall, a annoncé l’ouverture d’une ligne budgétaire de 500 millions de francs CFA pour les promoteurs de ce sport.

Le Président s’est également engagé à encourager les entreprises nationales et internationales à sponsoriser les 152 écoles de luttes du pays. Vu de l’intérieur, ce pari peut sembler ambitieux. C’est sans connaître l’engouement que peut produire la lutte sénégalaise.

De l’intérêt du Japon à la France

Shogo Uozmi et Arsène Wenger partagent la passion de la lutte sénégalaise. Le premier en qualité de combattant et directeur d’une académie de lutte. Le second en tant que simple passionné.

Si certains pensaient que ce sport ne pouvait pas s’exporter, ils avaient tort. Car pour attirer un citoyen japonais et l’ancien manager d’une équipe de Football de Premier League, il faut du potentiel.

Tout comme ses lutteurs, la lutte sénégalaise a du potentiel. Celui d’attirer des investisseurs du monde entier, pourvu que l’organisation de la fédération et le marketing suivent. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le Sénégal possède les armes pour y parvenir.

Le Sénégal attire l’UFC

Depuis des décennies, le continent africain lutte avec un complexe d’infériorité, nourri par des installations vétustes et inadaptées lorsqu’elles ne sont pas même inexistantes. C’est tout le contraire du Sénégal.

La très célèbre UFC, la principale ligue mondiale de MMA, veut poser ses valises sur le continent africain pour y développer son sport. C’est justement sur le Sénégal qu’elle jette actuellement son dévolu.

Plus particulièrement sur la Dakar Arena, l’une des seules salles du continent à proposer 15 000 places. Cette salle, qui accueille déjà la FIBA Afrobasket et la Basketball Africa League, pourrait très bien devenir le futur terrain de jeu de la lutte sénégalaise.

Le pays possède exactement les ingrédients qu’il faut pour réussir :

  • La passion,
  • La fédération (CNG),
  • Les infrastructures.

Aujourd’hui, cet attrait des étrangers pour la lutte sénégalaise doit servir de prise de conscience. Celle que ce sport peut s’exporter dans d’autres pays du monde et connaître un destin semblable à celui de la lutte olympique ou de la lutte gréco-romaine.

La lutte sénégalaise s’invite à Paris-Bercy

En juin 2023, la lutte sénégalaise a conquis Paris. Dans la salle du palais omnisports de Paris-Bercy, Bombardier a terrassé Baboye en 37 secondes, devant des spectateurs conquis.

Si pour le moment les fans sont principalement issus de la diaspora, il ne fait aucun doute que ce sport peut faire de nouveaux adeptes. D’autant que les cachets commencent à atteindre de belles sommes.

Le vainqueur du soir a touché pas moins de 150 millions de francs CFA. Une fortune aujourd’hui, mais peut-être une broutille demain.

 

 

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