Au moment où tous les regards se cristallisent sur l’affaire Khalifa Sall, notamment sur la probabilité de sa candidature à la présidentielle de 2019, la machine judiciaire continue de s’emballer. Renvoyé en correctionnelle pour jeudi prochain, le maire de Dakar risque si l’on y prend garde d’être définitivement écarté de l’élection présidentielle de 2019.
Les dés semblent pipés pour le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall. Et le dicton selon lequel « En politique, il ne s’agit pas du bien ou du mal mais entre le préférable et le détestable »sied bien à ce dossier judiciaire qui épouse chaque jour des contours époustouflants que le commun des mortels a du mal à comprendre. Tant il est vrai que nous autres sénégalais avions toujours confiance en notre justice pour la bonne et simple raison que d’éminents magistrats tiennent les rennes du temple de Thémis. Mais comme « la politique est l’art de la technique qui fait travailler toutes les autres sciences »,il est clair que personne au monde ne pourrait déroger à cette règle devant la toute puissance du chef. Quand malgré toutes les péripéties qui ont émaillé cette affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar, l’on trouve toujours des subterfuges pour corser la note, c’est qu’il ya anguille sous roche. Et la piste qui pourrait mener à l’abattoir semble le tribunal correctionnel où jeudi prochain, Khalifa fera face aux juges. Karim Wade est de facto éliminé de la course, aujourd’hui Khalifa pourrait bien lui emboiter le pas. Du coté de l’opinion publique sénégalaise, l’on s’étonne du mutisme béat érigé en système et de l’imprévisibilité d’un peuple qui pour un rien promet l’enfer et pour un tout, sa vautre dans l’indifférence totale. Malheureusement, c’est ce à quoi le Sénégal se prévaut !
