Placé sous mandat de dépôt une deuxième fois, le journaliste menait son combat à travers une grève de la faim qu’il a fait plus d’une dizaine de jours et qui, selon ses avocats, l’a rendu plus faible qu’il ne l’était lors de sa première arrestation. Pape Alé refusait les soins venant de son médecin d’où son hospitalisation à l’hôpital principal de Dakar après sa dernière chute.
En guise de soutien, ses collègues journalistes ne cessaient de multiplier leurs rencontres à la maison de la presse Babacar Touré pour discuter sur des plans d’actions afin de faire sortir le directeur de Dakarmatin. Il en était de même du coté des activistes, défendeurs de ceux qu’ils surnomment “les détenus politiques”.
Pape Alé a finalement obtenu une liberté provisoire mardi dernier. Le journaliste est actuellement chez lui et reçoit même des visites de courtoisie. Sur sa première apparition en photo avec le député activiste Guy Marius Sagna accompagné de Nathalie Yamb quelques jours après sa libération, l’état de santé du journaliste inquiète encore plus. En effet, Pape Alé apparait amaigri, le visage pâle même si l’on reconnait qu’il n’est pas une personne de forte corpulence, comme le souligne son collègue journaliste Moustapha Mbaye. Selon ce dernier, il n’y a pas à s’alarmer sur le physique actuel du journaliste car la prison n’est pas un lieu de confort. La solution d’après toujours ses explications, repose sur son traitement comme il se doit et ca ira.
Les détails à suire dans votre émission Point de la Rédaction avec Makhfouz Diop et Moustapha Mbaye
