Edito : Aly Ngouille un faussaire au cœur de la dictature moderne des Faye Sall

0

L’opposition radicale n’a pas tort de saisir l’Extérieur et de faire une tournée dans les capitales religieuses pour alerter contre le « hold-up » électoral auquel se prépare Macky Sall, qui n’avait pas hésité de se dédire pour prolonger son mandat. Car, comme révélé par le quotidien Dakar Times, un rapport « confidentiel » de l’Union européenne confirme bien les intentions de celui qui a oublié que les Sénégalais n’avaient pas élu un « roi », mais avaient plutôt choisi un président.
En installant son complice et dévoué Aly Ngouille au Ministère de l’Intérieur, les directives étaient claires : tripoter le fichier électoral, y créer des doublons d’électeurs, recourir à de faux certificats de résidence, procéder à des transferts d’électeurs fictifs par les maires acquis à leur cause, etc.
En somme bien maquiller une fraude électorale. Pour son obsession, compréhensible, d’un 2nd mandat dès le 1er tour. Aly Ngouille est un habitué des faits : Il n’avait pas hésité à faire du faux, selon l’ancien Pm Abdoul Mbaye, pour permettre à la famille du Président de faire main basse sur le pétrole sénégalais. Il n’est pas le seul complice dans ce hold-up. Ar, le ministère des Affaires étrangères distribue aussi des passeports diplomatiques même à des commerçants, en échange de leur soutien, et de petits marabouts qui le revendent. Ce qui a entraîné leur rejet dans l’espace Schengen. Macky Sall fragilise ainsi la République, dont il a hérité, terni l’image de la diplomatie sénégalaise, hier bien respectée et maintenant accaparée par ses proches et militants au détriment des diplomates chevronnés. Macky amplifie la corruption et l’achat de consciences. Lui, le chantre du «civisme » ! Il a aussi un plan pour continuer de mettre au carreau ses potentiels sérieux adversaires : distiller dans leurs listes des parrains qui se retrouveront dans d’autres listes, sauf dans la sienne. Quel cynisme politique !
En somme, des pratiques machiavéliques qui exposent la stabilité du Sénégal. Une vraie dictature des temps modernes. Mais au finish, elles le basculeront dans la chambre honteuse de l’Histoire et par la petite porte. Né après l’indépendance, Macky entend marcher dans le sens contraire de ses trois prédécesseurs tous nés bien avant l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale. Mais quand on né nain, jamais on ne pourra s’élever. Un petit esprit ne peut que voir et agir petit.
Ainsi donc la lutte pour son départ ira désormais crescendo et plus intense d’ici les six mois qui nous séparent de la Présidentielle.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici