Consommation d’alcool : un risque similaire à l’hypertension, l’hyperglycémie, le cholestérol et aux accidents cardiaques

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Comme pour de nombreuses maladies chroniques, plus l’alcoolisme est détecté tôt, plus son traitement est efficace.

«La définition de la maladie alcoolique est aussi précise que celle des autres maladies. Il faut rester dans un schéma médical classique, souligne le Pr Michel Lejoyeux, chef du service psychiatrie et addictologie de l’hôpital Bichat, à Paris. On voit cependant les patients toujours trop tard car il s’agit d’une addiction socialement encouragée.» Le dépendant à l’alcool raconte en effet une histoire que personne ne veut entendre: un produit que l’on consomme normalement, dont la consommation peut même être un signe de bonne santé, peut poser problème.

Il faut intégrer le fait qu’il y a une différence entre l’alcool «correct» et l’alcool «à problème». «On n’est pas tous un peu alcooliques, insiste le Pr Lejoyeux. On ne dirait pas qu’on est tous un peu cancéreux, par exemple.» Les critères sont précis, chacun peut s’interroger régulièrement, ou avec son médecin traitant, sur sa consommation d’alcool. Le diagnostic n’est pas toujours quantitatif mais il cherche à identifier une relation «passionnelle» avec un produit, comme dans toutes les addictions. L’objectif du repérage est de modifier ses habitudes de consommation pour limiter ou même éviter les dommages que l’alcool ne manque jamais de provoquer.

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