Le premier mandat du Président Macky vient de boucler son quinquennat, ce 25 février 2017. Un bilan d’étape crucial marqué par des réalisations acceptables sur fond d’un landerneau politique national en pleine ébullition. Si certains sénégalais considèrent que tout va bien pour le meilleur des mondes possibles, d’autres par contre soutiennent qu’il reste beaucoup à faire. Et c’est justement cette divergence politique entre citoyens qui est le soubassement de la démocratie sous nos cieux.
De février 2012 à février 2017, le Président Macky aura eu à poser des actes forts. Tant il est vrai qu’on n’en fera jamais assez pour développer un pays. La vérité est que tout pouvoir qui dirige notre pays est astreint à poser des actes majeurs qui seront diversement appréciés par les sénégalais. A la suite du Président Wade, des avancées certaines ont été entre autres notées. Ainsi dès l’entame de son magistère, le Président Macky s’est attelé à une politique économique dynamique par l’instauration du Plan Sénégal Emergent (PSE). Il boucla ainsi les conseils des ministres décentralisés au niveau des 14 régions que compte notre pays. Ces conseils des ministres décentralisés automatiquement suivis de conseils interministériels évaluaient les besoins de chaque terroir pour pouvoir les satisfaire dans des délais prescrits raisonnables. C’est d’ailleurs en misant sur le facteur temps et les pesanteurs administratives que le chef de l’Etat a pris sur lui pour déléguer aux institutions internationales la diligence des besoins vitaux relatifs aux services sociaux de base si pressant pour l’écrasante majorité de la population sénégalaise. En Banlieue tout comme dans le reste du pays, les réalisations et les projets se multiplient à un rythme effréné. L’échangeur de l’émergence fait partie des ouvrages les plus importants du magistère du chef de l’Etat. Ajouté à la diminution des denrées de première nécessité, à la baisse du carburant, du gaz et de l’électricité, à l’instauration de la couverture maladie universelle et du plan sésame ; des progrès ont été notés dans l’amélioration des conditions de vie des populations. Aujourd’hui même s’il reste beaucoup à faire, force est de reconnaitre que le président Macky est en train d’égrener ses réalisations tout en multipliant ses projets d’envergure. Mais bien des citoyens et des leaders de l’opposition considèrent que le pays va mal. Que les libertés fondamentales des citoyens sont foulées au pied et les opposants emprisonnés tour à tour. En effet après Karim Wade, l’incarcération de Khalifa Sall épinglé dans le cadre de la caisse d’avance de sa municipalité est venue plonger le pays dans une effervescence politique sans précédent. Alors qu’au même moment, plusieurs prévaricateurs du pouvoir sont libres comme le vent Deux poids
deux mesures qui amènent de plus en plus les sénégalais à douter de la réédition des comptes qui ressemble fort bien à la liquidation systématique d’adversaires politiques gênants. Aujourd’hui à quelques jets des législatives et de la présidentielle de 2019, les sénégalais ne savent plus à quel saint vouer leur sort politique car tout est sombre devant eux.
Assane SEYE pour Sunugal24.NET