Ravagé par de gigantesques feux de brousse ces derniers jours, 43 personnes ont péri dans les multiples incendies qui dévastent les zones forestières et urbaines du nord-est de l’Algérie. D’après nos confrères de l’AFP, le bilan est passé de 38 à 43 décès, en moins de trois jours.
A cet effet, la gendarmerie a annoncé, ce lundi, l’arrestation de 13 personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces incendies criminels qui ont touché 14 gouvernorats, notamment la région d’El Tarf, dans l’extrême Nord-Est, près de la frontière avec la Tunisie et ont occasionné près de 200 blessés, dont beaucoup brûlés grièvement.
Le commandement de la gendarmerie nationale a également indiqué que “le processus d’identification des corps se poursuit”, ce qui laisse entendre que le bilan pourrait s’alourdir.
Par ailleurs, la protection civile a annoncé qu’en 24 heures (du samedi au dimanche), 31 incendies ont été éteints dans différentes régions d’Algérie, après de nouveaux départs de feu.
Interpellés sur ce phénomène, les experts en incendie ont pointé du doigt des lacunes dans le dispositif anti-incendie avec un manque de bombardiers d’eau et une mauvaise gestion des forêts.
Selon la source, samedi dernier, environ 10 000 hectares, soit plus de 10 % de la superficie du parc national d’El Kala (PNEK) au nord-est de l’Algérie, classé par l’Unesco comme réserve de biodiversité, avaient été détruits par les récents incendies.
