A la veille de la fête de Tabaski, se payer un bélier pour un chef de famille ne fait pas que des heureux. Parfois le malheur s’invite aux circonstances sans qu’on le veuille. A peine le mouton arrivé chez la famille N.B qui a préféré requérir l’anonymat, les enfants lui coupent une couille et l’animal meurt quelques munites après. Informé, leur papa n’avait que ses yeux pour scruter le ciel.
L’effervescence des préparatifs de la fête du mouton plongent parfois les enfants dans une ambiance indescriptible. Et pour la plupart, il suffit qu’un bélier soit attaché à la devanture d’une maison du quartier pour que les enfants non encore pourvus mettent la pression à leur papa. C’est justement ce qui est arrivé à ce père de famille N.B qui a rassemblé toutes ses économies pour se payer un bélier à Guédiawaye. Arrivé à la maison, il attache l’animal dans la cour de la maisonnée avant d’aller se prélasser. Ses enfants approchèrent ainsi l’animal et lui coupent une couille grâce à un couteau. Quelques munites après, le ruminant tomba et trépassa. Informé, leur papa courut et trouva l’animal raide-mort. Il n’avait au final que ses yeux pour scruter le ciel…, à quelques quatre jours de la fête !
Assane SEYE pour Sunugal24.NET