Le commissariat d’arrondissement de Diamaguène Sicap-Mbao a mis la main sur un carreleur et un coiffeur soupçonnés d’avoir abusé sexuellement une fille de 15 ans. S. D. et I. B. ont été déférés mercredi dernier pour détournement de mineure suivi de grossesse.
Une rocambolesque histoire de mœurs suscite moult commentaires à Diacksao. Une élève âgée de 15 ans a été victime des assauts sexuels de deux hommes. L’affaire s’est répandue à Diamaguène Sicap-Mbao comme une traînée de poudre, lorsque la victime est tombée enceinte.
De retour d’un voyage, le quadragénaire O. B. a constaté un changement morphologique sur sa fille. Il l’a conduite à l’hôpital où la sage-femme lui a fait savoir que sa fille est enceinte de deux mois, selon des sources de Seneweb.
Secoué par la nouvelle, O. B. a pressé de questions sa fille pour identifier l’auteur de la grossesse. K. B. confie à son père avoir été victime des sévices sexuels du carreleur S. D. et du coiffeur I. B.
Sur ces entrefaites, le père de l’adolescente a déposé une plainte sur la table du limier en chef du commissariat de Diamaguène Sicap-Mbao contre le duo incriminé.
Assistée de son père, K. B. a relaté sa version des faits dans les moindres détails. “S. D. et I. B. fréquentaient notre domicile. Ils profitaient de l’absence de mes parents pour coucher avec moi à tour de rôle. Ces derniers me remettaient de l’argent à chaque fois et me menaçaient de mort si j’en parlais à qui que ce soit”, confie-t-elle.
Les hommes du commissaire Ousmane Diop ont interpellé les deux prétendus violeurs pour les besoins de l’enquête.
Les aveux sur procès-verbal
Interrogé sur procès-verbal, S. D. a nié avoir entretenu de rapport sexuel avec la victime. Toutefois, le carreleur a avoué avoir eu de temps en temps quelques moments de plaisir avec elle. “Je me suis limité aux attouchements sexuels et aux caresses”, a-t-il assumé.
Quant à I. B., il a nié avoir couché avec la fille. Mais le coiffeur a reconnu qu’il lui offrait souvent de l’argent.
Confrontation entre la victime et les deux mis en cause
Confronté avec l’élève K. B., S. D. a fini par avouer avoir entretenu des rapports sexuels consentis avec elle. Mais le carreleur n’a pas reconnu la paternité du fœtus. Pour lui, la fille fréquentait d’autres hommes.
Par contre, I. B. a continué de nier les faits lors de son face-à-face avec la victime. Pour ce coiffeur, c’est cabale montée par le père de la fille pour l’expulser de son salon de coiffure.
Au terme de l’enquête menée par les hommes du commissaire Ousmane Diop, les deux hommes ont été déférés mercredi dernier pour détournement de mineure suivi de grossesse.