Un homme arrêté pour avoir envoyé des contenus pornographiques à un guide religieux

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La police de « Gouye Mbind » à Touba a mis aux arrêts et déféré au parquet un homme de 32 ans et répondant au nom de P.W. Le bonhomme diffusait de messages et des vidéos à caractère pornographique.

P.W est domicilié au quartier corniche Dahra Djoloff. Il serait un pervers amateur des actes contre-nature. Il repérait et ciblait les victimes sur Facebook. Et c’est ainsi qu’il a trouvé à son goût un chef religieux, C. A Mbacké, 52 ans, lui aussi abonné à Facebook et domicilié à Touba. P.W a envoyé au marabout une demande d’amitié que ce dernier a acceptée. C’est alors que, poussé certainement par ses instincts libidineux, P.W  s’est mis à draguer son vis-à-vis en lui envoyant sans cesse des messages et des vidéos à caractère pornographique. Le week-end dernier, la coupe du marabout a été pleine et a débordé avec l’arrivée d’une autre vidéo et d’un message qui ont permis au marabout de savoir à qui il avait affaire. Sans répondre, blessé au fond de lui-même, le marabout qui a regretté d’avoir accordé son amitié à P.W, s’est rendu auprès des gendarmes pour y déposer une plainte, avec les vidéos et messages comme pièces à conviction : « Viens me voir, avec de l’argent, un cadeau inédit et agréable t’attend ». C’est le message salace et plein de sous-entendu que l’homosexuel qui prétend être un styliste a envoyé au marabout.

Les limiers de Gouye Mbind sont ensuite entrés en action avec la complicité du marabout qui a fixé rendez-vous à son « soupirant » à son domicile comme pour répondre favorablement à l’invitation. P.W, sorti avec l’idée de revenir avec son « amoureux » pour assouvir ses désirs, s’est vu embarqué dans le panier à salade.  Une fois au poste de police, P.W  n’a pas nié les faits. Il a reconnu sans ambages être l’auteur des messages, entre autres aveux. Devant les enquêteurs, il a révélé avoir l’habitude d’entretenir des relations coupables avec les personnes d’un certain âge : « c’est une séquelle de mon séjour dans un « daara », mon maître m’y avait initié. Je ne peux plus m’en passer. C’est comme une drogue ».

Avec Le Soleil 

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