Treize jours après le putsch avorté en Turquie, les purges et les arrestations se poursuivent au sein de la fonction publique et contre les organismes jugés proche de l’imam Fethullah Gülen, accusé par les autorités turques d’être le cerveau du coup d’Etat raté.
Le Premier ministre avait annoncé ce mercredi que les purges n’étaient pas terminées. C’est en effet un coup de balai magistral qui a été donné. Les annonces ont été publiées au journal officiel. Les autorités ont ordonné la fermeture de plus de 100 médias parmi lesquels des journaux, des magazines, des chaînes de télévision, des radios, ainsi que trois agences de presse. Il s’agit pour la plupart de médias proches de l’imam Fethullah Gülen, même si quelques titres sont surtout connus pour leur opposition au président Erdogan. La liste compte même des magazines pour enfants, qui pourraient bien être visés tout simplement parce que leur propriétaire est soupçonné de liens avec l’imam Gülen.
Les autorités turques ont également procédé à un sévère coup de balai dans l’armée, en limogeant 149 généraux et amiraux, soit près de la moitié des généraux de l’armée turque. Sans compter plus de 1 000 officiers et des centaines de gradés qui ont été remerciés.
rfi