Les frondeurs disent se battre pour la « pérennité de l’entreprise ». « L’entreprise est dans un gouffre et l’administration avait promis de faire venir 1000 bus en début d’année. On est au mois de septembre et jusqu’à présent rien n’a été fait », constate Mamadou Goudiaby. Il souhaite donc que la direction tienne sa promesse afin de soulager les passagers.
Par ailleurs, le syndicaliste déplore le recrutement d’une « clientèle politique ». Des recrutements qui se font dans un contexte où « la direction se dit incapable de respecter les cotisations sociales », nous fait-il savoir. Pire, monsieur Goudiaby explique que ces nouvelles recrues sont directement installées dans des postes nécessitant une certaine expérience. « Ces gens viennent commander les agents qui ont eu 10 à 15 ans d’expérience ce qui fait que les anciens n’obtiennent pas d’avancement », fustige-t-il.
Les travailleurs de Dem Dikk réclament aussi une augmentation de leurs salaires comme en ont bénéficié les autres agents de l’administration.
Déterminés à atteindre leurs objectifs, ils n’excluent pas de mettre aux arrêts les bus. Mamadou Goudiaby appelle donc la direction et le conseil d’administration à prôner le dialogue avec les agents afin de trouver une issue heureuse.