L’auteur de “maathiou” est formel: il n’a jamais les faux billets “en chœurs”. Il l’a dit et l’a redit. A la barre, sur scène, comme en conférence de presse.
Thione ne veut même pas être considéré comme un “expert” en faux monnayage.
Bougha et lui, tous “victimes d’un complot”, ont été seulement arrêtés dans des circonstances quasi similaires. Mais, comparaison n’est pas raison. Député, non plus, n’est pas musicien. Les larmes n’étaient que pure coïncidence.
Alors, pas un simple commentaire sur le sort du “faux lion” de Guédiawaye: «je ne parlerai pas de ça, ce n’est pas mon problème. Ne me parlez pas de Boughazelli, Ablayezelli, ni Makhtarzelli», répond-t-il, d’un ton taquin, face aux journalistes.
Donc, avec ses vrais “mouchoirs kleenex” descellés depuis très longtemps, l’artiste “hors pair” a voulu effacer le passé, son passé, surtout avec toutes ces histoires de “noir”.
Kor Diaga, “sauvé” de justesse par le Règlement 5 de l’Uemoa, se lance aujourd’hui dans un défi: chanter la Cedeao, dans un album musical composé de plus 900 titres.
Un projet vraiment ambitieux pour celui qui avait aussi promis de composer une chanson pour les détenus, dès sa sortie de prison. Un son du genre: “Rebeuss en chœurs” ! N’est-ce-pas ?
