Ce matin 16 mars 2023, Ousmane Sonko, leader du parti Pastef, était en route pour le tribunal où il doit comparaître pour diffamation à la suite d’une plainte du ministre Mame Mbaye Niang. Il était accompagné d’une foule de sympathisants qui ont afflué pour le soutenir.
Des tensions dès le début du parcours
Cependant, dès le début du parcours, les forces de l’ordre encadraient le cortège du leader de Pastef. Alors que les foules se sont regroupées autour de son véhicule, les forces de l’ordre ont tenté de l’orienter vers un autre itinéraire que celui qu’il avait prévu.
Un changement de parcours
Mais Ousmane Sonko a refusé de suivre le parcours proposé, affirmant que des « nerveux » s’étaient placés sur son chemin pour le nuire. Il a alors décidé de changer de direction pour emprunter l’avenue Cheikh Anta Diop. Cependant, peu après, les forces de l’ordre ont chargé les journalistes et les sympathisants qui se trouvaient autour de son véhicule, lançant des grenades lacrymogènes.
Une arrestation violente
Les tensions se sont alors intensifiées lorsque les forces de l’ordre sont arrivées en cercle autour de son véhicule et ont cassé la vitre pour sortir Ousmane Sonko de force. Des images montrent clairement qu’il a été physiquement tiré de son véhicule. Selon des témoignages, il aurait été conduit dans un véhicule de gendarmerie pour être emmené au tribunal.
Des interrogations sur la légalité de l’arrestation
La question maintenant est de savoir si les forces de l’ordre avaient le droit de conduire Ousmane Sonko au tribunal sans qu’un mandat d’arrêt ou un mandat d’amener ait été délivré.
