Pape Alé Niang, ce chroniqueur chevronné de la 2STV qui n’est plus à présenter en raison de son engagement indéfectible à dénoncer toute violation des textes de la République a abordé la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall. Dans un audio daté du 29 novembre 2017, l’ancien journaliste de Sud, a fustigé jusqu’à la dernière énergie les irrégularités et les violations flagrantes qui ont entaché la levée de l’immunité parlementaire de l’édile de la capitale sénégalaise. Très en verve et déterminé à éclairer la lanterne des sénégalais, Pape a rappelé que ce qui a consacré la date du 23 juin est toujours valable car les députés de la 12ème législature n’ont pas daigné laisser passer le quart bloquant tel que voulu par le Président Wade. Aujourd’hui peste-t-il, quelle est la différence entre ces députés et ceux de cette 13ème législature ! A son avis, la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Ababacar Sall n’est qu’une mascarade, un gangstérisme institutionnel et un banditisme d’Etat. Très incisif dans ces propos, Pape ajoute que Khalifa Sall ne bénéficiait pas de son immunité parlementaire en tant que détenu politique donc il est impossible que l’on veuille faire croire qu’il ne l’est plus. Evoquant l’intelligence politique qui devrait être de mise, il a indiqué ces détracteurs pouvaientt le laisser siéger en tant que député et ensuite user de leur majorité électronique pour le liquider. Selon lui, les articles 51 et 52 du règlement intérieur de l’assemblée nationale sont clairs. Pour lever l’immunité parlementaire d’un député, il faut d’abord la mise en place d’une commission ad hoc et la convocation du député. Or dans le cas de Khalifa, l’on se demande comment convoquer un détenu politique. Ils ne savent plus ce qu’ils sont en train de faire, fulmine-t-il !
Assane SEYE POUR Sunugal24.NET