Après avoir présenté ses condoléances à la famille des victimes du report de l’élection et toutes les familles qui ont été victimes du régime du président Sall, le marabout revient largement sur la situation chaotique du pays depuis 2012, l’arrivée du chef de l’ État, Macky Sall.
Macky Sall est le seul président né après l’indépendance et son pays lui a tout donné, mais il n’a pas honoré sa parole déclare le marabout. “Hier j’ai écouté attentivement son entretien accordé aux journalistes, mais J’ai l’impression qu’ il n’est pas prêt à quitter ce pouvoir”. Serigne Khadim Mbacké estime que tout dépendra de la détermination du peuple sénégalais pour se débarrasser de lui. Ainsi, le jeune marabout pense que seule la pression populaire peut faire renoncer Macky Sall au pouvoir, car il ne respectera pas sa parole.
Ce petit fils de Serigne Fallou Mbacké ne se limite pas là, car rappelant au président Macky Sall que son mandat aura son terme le 02 avril prochain, ne peut envisager aucune loi d’amnistie pour se protéger lui et sa famille politique parce qu’ils ont causés beaucoup de dégâts dans ce pays.
Sur ce, il rappelle au peuple les crimes et les actes de violences qui ont été perpétrés contre cette population et exhorte que la lumière soit faite. Il appelle également à l’opposition à l’unité pour faire face au président Macky Sall, parce que les sénégalais sont prêts pour se battre aux côtés d’eux, donc il pense que c’est à eux de bien s’organiser pour faire des mobilisations massives et spontanées. Il s’y ajoute également que les sénégalais ne sont pas prêts pour approuver cette loi d’amnistie et fait savoir au président que si vous êtes convaincus qu’ après votre départ on ne peut rien vous reprocher, organisez l’élection et quittez tranquillement le pays et laisse nous gérer le Sénégal en paix.
“Tout ce qu’on vous demande Monsieur le président, c’est d’organiser une élection libre et transparente parce qu’ au delà du 2 avril, vous n’êtes plus président, donc de grâce évitez de sombrer le pays dans un chaos indescriptible. Il termine en rappelant que tout opposant qui accepte d’aller à ce dialogue, ne sera plus considéré comme opposant”.
