Le rapport annuel des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés (CAAC) montre que 23 982 violences graves ont été notées chez cette couche de la population en 2021.
Les dangers décrits dans le rapport vont de l’escalade des conflits, des coups d’État militaires et des prises de pouvoir, aux conflits prolongés et nouveaux, ainsi qu’aux violations du droit international. Les conflits transfrontaliers et les violences intercommunautaires ont également eu un impact sur la protection des enfants, notamment dans les régions du bassin du lac Tchad et du Sahel occidental. Le rapport met en évidence près de 24.000 violations graves vérifiées à l’encontre des enfants, soit une moyenne de quelque 65 violations par jour. Le meurtre et la mutilation d’enfants ont été les violations graves les plus vérifiées, suivis par le recrutement et l’utilisation d’enfants et le refus d’accès humanitaire. Les endroits où la plupart des enfants ont été affectés par des violations graves en 2021 sont l’Afghanistan, la République démocratique du Congo (RDC), Israël et le Territoire palestinien occupé et la Somalie. ” Ce rapport est un appel à l’action pour intensifier notre travail afin de mieux protéger les enfants dans les conflits armés et de veiller à ce qu’ils aient une réelle chance de se rétablir et de s’épanouir », a-t-elle ajouté. Mme Gamba a expliqué que les garçons et les filles sont souvent confrontés à des risques différents, un facteur qu’il est important de comprendre lors de l’élaboration de stratégies de prévention et d’intervention.
Les enfants et les conflits armés en 2021 : les chiffres