«Nous allons supprimer le ministère de la Justice qui sera remplacé par une Haute Autorité dont les membres seront élu par un collège électoral représenté par les magistrats et les auxiliaires de justice. Ils seront indépendants et le président de la République n’aura aucune influence sur leur travail voir sur le fonctionnement de cette Haute Autorité». Ceux sont les réformes proposées par le candidat à la présidentielle Serigne Mboup dans un entretien avec Walf Tv dans l’émission Perspectives 2024. Il a, dans ce sillage, proposé un programme où tous les Sénégalaise d’ici et de la diaspora vont se sentir inclus, un programme qui va toucher tous les secteurs d’activités. And NAWLE-AND Ligguey fait focus sur le travail et l’émergence et diminue la politique politicienne qui ne rapporte rien aux populations. Aujourd’hui ce pays a besoin de quelqu’un qui va le redresser et c’est sur ça que notre programme est bâti. S’agissant des connexions entre la fonction d’homme d’affaires et celle de président de la République ?, le candidat Serigne Mboup botte en touche. «Non, elles sont très liées. Sauf que quand vous êtes président de la République vous ne pouvez pas diriger une société. C’est comme l’avocat qui ne peut pas plaider et être en même temps président de la République. Au Sénégal on doit arrêter de dire que si vous êtes homme d’affaires ou enseignant, vous ne pouvez pas être président de la République. Nous pensons qu’un homme d’affaires peut être président de la République, au même titre qu’un ingénieur ou un journaliste. Le cultivateur peut même être un président de la République s’il remplit toutes les conditions». Ajoutant au passage , «Je ne m’occupe plus de la gestion des entreprises depuis que j’ai été élu maire de la ville de Kaolack. Je ne signe plus de chèques. Ce sont mes collaborateurs qui gèrent maintenant mon business. Je n’interviens plus sur mon business. C’est le Conseil d’administration qui gère tout». S’agissant de sa méconnaissance de la langue française qui pourrait être considérée comme un handicap, il souligne : «Ceux qui le disent ne parlent pas mieux français que moi. Je manie bien la langue de Molière. Je parle également l’anglais pour ceux qui ne le savent pas. Peut-être qu’ils peuvent parler de diplômes oui, mais je pense que le Prophète Mohamet (Psl) n’avait aucun diplôme et pourtant il a créé un l’Etat et l’a géré correctement. Les gens doivent regarder plutôt sur les compétences, le parcours et les résultats. On doit juger les gens sur leurs compétences.
