La culture de la démission n’est pas à proprement parler sénégalaise, quel que soit le degré de scandale dans le quel (on) est par ailleurs trempé. Cette tradition Républicaine qui se perpétue sous nos cieux dénote de la légèreté dont les autorités de notre pays font montre des dispositions institutionnelles de notre pays.
Le président Moustapha Niass devrait normalement démissionner de la tête de l’hémicycle pour n’avoir pas encore apporté toute la lumière sur le non-paiement des impôts par l’institution qu’il dirige. En effet depuis le déclenchement de cette nébuleuse par l’inspecteur Sonko, l’Etat semble dans une posture indifférente. Or il était de son devoir d’ouvrir une information judiciaire et de demander au président Niass de démissionner pour mettre à l’aise la justice sénégalaise mais aussi et surtout son principal allié le président Macky. Mais tout cela, il n’en est absolument rien. Si cette affaire continue à être banalisée, il est évident que l’impunité sera désormais érigée en règle de gestion Etatique. Ce qui risque d’entacher à jamais la crédibilité du Sénégal.
Assane SEYE Pour sunugal24.NET
