Saint-Louis : Le père de famille condamné à 10 ans pour des attouchements sur son bébé de moins d’un an

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Bouleversante affaire que celle jugée par le tribunal de grande instance de Saint-Louis. Un père de famille coupable d’attouchements sexuels sur sa fillette de moins d’un an, a été condamné à 10 ans de prison ferme.

I. Bâ passera les dix prochaines années de sa vie à la citadelle du silence. Ce père de deux fillettes de moins d’un an et de sept (7) ans a été reconnu coupable d’attentat à la pudeur sur sa progéniture.

Attrait à la barre pour répondre du chef d’attentat à la pudeur sans violence sur mineures commis par ascendant, Bâ n’a pu convaincre le tribunal.

L’affaire a été mise en délibéré à l’issue de laquelle, le représentant du ministère public avait requis une peine ferme de 10 ans de prison.

Accusée par son épouse, P. Dia, d’avoir commis des actes incestueux sur sa fillette de moins d’un an, I. Bâ a été placé sous mandat de dépôt, le 20 novembre dernier, après qu’il avait été déféré au parquet de Saint-Louis, par les éléments de la brigade de recherche de la gendarmerie.

Les faits remontent au 11 novembre dernier. Tenaillée par une céphalée, la dame P. Dia, s’offrait quelques moments de répit dans la seconde pièce de la maison laissant dans sa chambre, son mari, I. Bâ, en compagnie de la dernière-née de la famille. La dame fut tirée de son délassement par les les cris stridents de son enfant.

S’arrachant du lit, elle court vers sa chambre au seuil duquel, elle croise son mari qui lui remet la fille en pleurs. Décontenancée par le sang remarqué sur les parties génitales du bébé, elle interpelle son mari qui, pour toute réponse, la roue de coups et de menace de la tuer, si l’idée lui venait d’en parler à une tierce personne.

La femme réussit malgré tout à s’échapper de la maison, son enfant dans les bras et rallie, ventre et terre, le centre de santé de Léona. De là-bas, elle sera évacuée, avec son enfant, à l’hôpital régionale de Saint-Louis. Le diagnostic du gynécologue conclut à une «tuméfaction douloureuse des grandes lèvres et une éraillure superficielle de la fourchette vulvaire avec hymen intact ».

La dame se rend par la suite, à la brigade de recherches de la gendarmerie où elle a été orientée par le service de gynécologie de l’hôpital. Relatant sa mésaventure aux enquêteurs, P. Dia déclare que son mari, bien avant leur fille cadette, a eu des à exercer, dans le passé, des abus sexuels sur leur aînée de sept (7) ans.

Mais toutes ses velléités de dénoncer les œuvres perverses de son époux, raconte la dame, était noyées dans la vaque de coups et des menaces de mort qu’elle recevait de la part de son mari qui la contraignait au silence, si elle n’était pas découragée par les réprimandes de ses parents et autres proches. Dans ses confidences, la dame apprend que son mari prend du plaisir à introduire son doigt les parties intimes de ses filles.

Ces chefs d’inculpation ont été réfutés par I. Bâ qui soutient n’avoir jamais abusé sexuellement de ses enfants. Il ajoute qu’interpellé par son épouse sur les saignements constaté lui-même entre les jambes de la fillette, il lui a demandé d’attendre le lendemain pour amener l’enfant en consultation, faute d’argent.

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