Rapport sur la perception de la corruption: la grosse arnaque de Seynabou Ndiaye Diakhaté

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Selon le journaliste Cheikh Yerim Seck rapproché par sunugal24.net, le rapport sur la perception de la corruption a placé l’Ofnac sous les feux des projecteurs. Et mis sur orbite sa présidente, Seynabou Ndiaye Diakhaté, à la faveur de la polémique suscitée par certains aspects de l’étude. Dresser un podium de la corruption, en haut duquel trônent policiers et gendarmes, a nourri le bruit médiatique et donné l’impression que l’Ofnac était dans son rôle en mettant les pieds dans le plat. Quelle arnaque à l’opinion! Quelle escroquerie intellectuelle!

Cheikh Yerim  révéle que l’Ofnac de Seynabou Ndiaye Diakhaté n’a rien à voir avec cette étude commanditée par le Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) et lancée en 2016 avec Nafi Ngom Keïta, alors à la tête de l’Ofnac.

Seynabou Ndiaye Diakhaté, qui n’a fait que réceptionner le document, l’a sur-médiatisé pour tenter de combler le vide sidéral de son bilan à la tête de l’Ofnac. Cette institution, plongée dans un coma profond depuis le départ de Nafi Ngom Keïta, n’ose même plus envoyer la moindre mission de vérification vers quelque administration que ce soit. Les enquêteurs, chèrement payés à 3,5 millions mensuels, se tournent les pouces.

Mais il fallait tout de même donner l’impression de travailler à travers cette opération de com autour de la perception de la corruption. Un montage d’autant plus grotesque que, pendant qu’on communique autour de la perception, la corruption elle-même tue notre pays.

Sans doute instruite par l’exemple de sa devancière, la nouvelle dirigeante de l’Ofnac a fait le choix de tuer l’institution pour ne pas gêner afin de durer. Ce renoncement caricatural a un signe: Seynabou Ndiaye Diakhaté n’ose même pas publier les rapports des enquêtes enclenchées avant sa nomination !

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