Décidément, le comité de national de gestion de la lutte prend en otage, les acteurs de la lutte sénégalaise. Apres la confiscation des reliquats, les défalcations exorbitantes sur les cachets des lutteurs et les sanctions sans aucune objectivité, le Cng de lutte augmente le volume de la musique dictatoriale qu’il impose aux acteurs du monde de la lutte.
Alioune Sarr est le “roi des arènes” depuis 1994. Soit 26 ans à régenter ce sport bien de chez nous. A supposé qu’il ait un bilan reluisant, qu’il a géré la lutte de façon impeccable… Cela ne lui confère pas le pouvoir d’être présent à vie. A contrario, son bilan est mitigé. Certes, la lutte lui doit beaucoup, mais l’usure du pouvoir comme en politique conduit à une multiplication des frondes et fautes de gestion.
Alors il est tant qu’il cède le fauteuil, il n’est pas le seul à pouvoir gérer ce poste. Cette phobie du changement qui habite le ministère des sports doit disparaître. Si le ministre ne prend pas ses responsabilités et démettre Alioune Sarr et son équipe, le problème risque de s’envenimer. Les lutteurs, les amateurs, les arbitres… ont tous décrié la gestion du Cng. Mais souvent on constate une médiation puis les choses entrent dans l’ordre. Le fameux masla. Pour soigner un abcès, on l’incise!
Ils doivent partir, on ne peut pas diriger et être en froid avec pratiquement tous les acteurs et radier comme si la lutte est votre entreprise personnelle. Déjà c’est un sport à court de sponsor, les grands combats se font désirer, les promoteurs se retirent… Face à cette situation, l’urgence était ailleurs que de suspendre des gens qui ont tout fait pour ce sports. “As gor du bayi banu téyé loxom munan surna”
