C’est la peine la plus lourde du code pénal. La réclusion criminelle à perpétuité incompressible ou “perpétuité réelle” – soit la prison à vie, avec aménagement envisageable au bout de trente ans –, est encourue par Salah Abdeslam, qui doit être fixé sur son sort mercredi soir au procès des attentats du 13-Novembre.
Le seul survivant des commandos du 13 novembre 2015 Salah Abdeslam pourrait se voir condamné à la réclusion à perpétuité incompressible, mercredi 29 juin, au procès des attentats qui ont ensanglanté Paris.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a réclamé le 10 juin cette sanction rarissime, estimant que cet “acteur clé” des attaques était “resté fidèle jusqu’au bout à son idéologie” et n’avait jamais exprimé “le moindre remords”.
C’est “une peine de mort lente”, s’est insurgée la défense de Salah Abdeslam, âgé de 32 ans.