Le professeur Malick Ndiaye du Cercle des intellectuels connu pour ses prises de position a martelé face à Ndèye Fatou Ndiaye dans son émission « sortie » de ce dimanche que l’élection présidentielle se déroulera en 2017, c’est-à-dire l’année prochaine. Car a-t-il expliqué, le pays ne pourra pas attendre jusqu’en 2019.
Après avoir égratigné ceux qu’il appelle trivialement les taupes du ministre de l’enseignement supérieur, Mary Teuw Niang et qui n’ont pas daigné assister à la marche du SAES, le professeur Malick Ndiaye demande que l’argent issu de l’inscription des étudiants soit élucidé. Répondant aux questions de la tonifiante Ndèye Fatou Ndiaye, l’ex-ministre conseiller du président Macky a déclaré vertement que l’élection présidentielle aura lieu en 2017.Et pour mieux étayer son argumentaire, il égrena un chapelet de problèmes à l’origine de cette anticipation et dont le pouvoir de Macky serait responsable. Il s’agit entre autres, du problème des daaras, des homosexuels, des handicapés humiliés, de l’accaparement du pétrole, de la laïcité antireligieuse, etc. Pour toutes ces raisons, il affirme sans sourciller que l’élection présidentielle aura lieu en 2017 car les sénégalais ne pourront pas attendre jusqu’en 2019 pour faire partir Macky. (…).Concernant l’affaire Sonko, il avertit que celui qui le radie sera inéluctablement radié par le peuple sénégalais. Pour la question sur la double nationalité, il a expliqué que les libéraux ont fait de Karim Wade leur candidat, alors Macky s’est décidé à l’éliminer. Et d’ajouter que ce lundi celui qui touchera aux Aidas, à Sonko, Abdoul Mbaye, Gakou et Cie, tu en verras de toutes les couleurs, pesta-t-il.
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