Malick Gackou a annoncé, ce mercredi, lors du lancement de sa candidature à la présidentielle de 2019, que le Grand parti, la formation politique qu’il dirige, n’a pas peur du parrainage. S’il combat ce projet de loi, c’est pour “ne peut être complice de cette forfaiture”.
“Qu’il organise des élections libres, démocratiques et transparentes et que les Sénégalais puissent continuer d’avoir le droit de choisir leur président, revendique Malick Gakou. Le Président Macky Sall sait parfaitement que, si son programme était si élogieux qu’on le lui dise, il allait organiser des élections démocratiques. Et de manière abracadabrante, il essaye d’instrumentaliser la justice pour avoir un deuxième mandat. Mais, nous disons non.”
S’adressant au maire de Dakar, qui a été condamné à 5 ans de prison, le président du Grand parti réitère son soutien. “Nous disons à Khalifa Sall de tenir bon. Nous n’allons pas te laisser dans cette situation, promet-il. Ensemble nous allons nous combattre pour renforcer les bases de cette démocratie qui sont totalement bafouées.”
À Barthélémy Dias, en procès pour outrage à magistrats et appel à l’insurrection, Gakou souhaite de revenir sur le champ politique pour continuer “le combat de la liberté et de la démocratie”.
Le leader du Grand parti n’a pas manqué de faire un clin d’œil à Karim Wade, qui “doit revenir”. “Il n’est pas normal que des volontés de candidature soient étouffées par crainte de ne pas avoir un deuxième mandat. Cela est inadmissible, s’étrangle Gakou. Nous devons dans notre pays avoir un système démocratie qui permettrait à tous les Sénégalais voulant (concourir) à l’élection présidentielle de lever la main et laisser le peuple choisir.”
