Le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité a été une réussite par la présence massive des délégués, la pertinence du thème, la profondeur des réflexions et les conclusions finales, a relevé le ministre des Affaires Etrangères, Aissata Tall Sall, à la clôture mardi des travaux de la rencontre au Centre international de conférences Abdou Diouf de Diamniadio.
Le Sénégal a été honoré d’accueillir, au cours de ce forum, des experts, des personnes de l’art venus enrichir les débats au cours de ces deux jours, a dit le Chef de la diplomatie sénégalaise, relevant que ‘’de bonnes résolutions ont été prises à la clôture du forum’’.
‘’Face aux menaces terroristes et aux coups d’Etat répétés et dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, le Forum de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique a été tenu pour sa 8émé édition avec comme thème l’Afrique face aux chocs exogènes : Défis de stabilité et de souverainetés’’, a-t-elle rappelé.
Le forum a accueilli plus d’une trentaine de délégations ministérielles auxquelles se sont ajoutées une dizaine d’organisations internationales parmi lesquelles : les Nations Unies, l’Union Africaine, la CEDEAO, l’Union Européenne et une dizaine d’organisations non gouvernementales.
Les experts de haut niveau ont contribué de façon considérable à la richesse des débats tout au long de ces deux jours, a noté Aissata Tall Sall.
Elle a rappelé que les Chefs d’Etat et de gouvernement présents (Cap-Vert, Angola) ont tous plaidé pour une meilleure intégration africaine, en vue d’un meilleur impact de l’Afrique dans les relations internationales et dans les niveaux de prise de décision.
Ils ont ainsi appelé à relever ensemble les défis de stabilité et de souveraineté pour renforcer la résilience du continent face à toutes ces crises exogènes.
En effet, elle a rappelé qu’au cours de la cérémonie d’ouverture les différents présidents qui se sont succédés au présidium sont allés dans le même sens en dépeignant en premier lieu un tableau sombre des maux endogènes dont souffre l’Afrique.
Ils ont insisté particulièrement, souligne-t-elle, sur la recrudescence des changements anticonstitutionnels des régimes politiques qui retardent le développement du continent, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, les conflits armés, l’expansion du terrorisme, les difficultés des pays africains à apporter des réponses adéquates à tous les maux.
Pour Aissata Tal Sall, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine sont venus ralentir tous les efforts consentis pour faire face aux défis endémiques du continent et aggraver ainsi les conditions sociales et économiques de nos populations.
Par ailleurs les Chefs d’Etat ont souligné l’impact des chocs exogènes sur la dégradation des économies africaines et ont relevé surtout l’obsolescence du système financier international pensé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Le thème de ce Forum portait sur : l’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : Défis de stabilité et de souverainetés.
