La société Sénégalaise est-elle devenue folle? Notre société est-elle devenue anomique? On pourrait continuer les interrogations suscitées par une situation alarmante et méconnue de l’homosenegalensis. On n’a pas encore fini de pleurer Ndioba Seck et Mohamed Cissé tués dans des conditions immondes, les prédateurs sexuels enfoncent le clou de la psychose.
Si des endroits qui doivent contribuer au processus de socialisation, de l’instruction ou de la formation de l’enfant sont devenus une jungle où les prédateurs sexuels violent les proie faibles? musiba am na!
A Ouakam, un Oustaz, est actuellement dans les liens de la détention, il est accusé de viole sur mineurs. L’As Dakar Sacré cœur a livré à la justice son formateur “pédophile” qui violait de jeunes joueurs du centre de formation. Deux faits qui s’ajoutent sur la longue liste des monstres qui continuent de faire des ravages. Parfois sous le couvercle hypocrite du “masla”, certains ne sont pas dénoncés et ils continuent en catimini à empoisonner la vie des mineurs.
Face à cette situation, on a beau interpellé la responsabilité des parents, ce qui est normal. Mais un regard un peu pointu des faits, fait savoir que les mises en cause sont souvent des personnes qui surprennent. S’ils ne sont pas de la famille proche, ils sont des gens qui bénéficient d’un statut leur permettant d’avoir une certaine autorité sur l’enfant. De ce fait, le kersa et le rafét ndiortt, font que ces pratiques prennent tout le monde au dépourvu et échappent aux parents.
Dés lors Fuñu Jëm? Qui pour sauver les enfants? On dirait que la criminalisation du viole et de la pédophilie avec le poids coercitif espéré ne s’avère pas efficace! Pourquoi pas mettre l’accent sur la prévention et le contrôle. On est arrivé à une situation où il faut tout faire pour déceler le mal quand des lueurs de soupçon planent au dessus des enfants.
Ne plus dire qu’il n’ose pas ça ou c’est pas possible. Les malades ne sont pas tous dans les hôpitaux. Ils sont dans les maisons, dans les entreprises…
