Mutisme de Me Wade, menaces de Karim et Idrissa Seck, Macky Sall, le « frère renié »?

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Macky Sall menacé par « sa famille libérale » et l’opposition: Me Abdoulaye Wade qui s’est emmuré dans un silence assourdissant et a rejoint son fils Karim depuis décembre 2017 au Qatar, peaufinant certainement une stratégie pour faire tomber Macky Sall. Macky Sall, ce fils qui avait été « préparé » par son mentor en politique, son père spirituel entre autre. Comme le témoignage dans un passé récent de Mohamed Samb, secrétaire du cadre de concertation libéral: « en 2003, Abdoulaye Wade m’a personnellement appelé dans son bureau pour me dire de soutenir Macky Sall parce qu’il a toujours cru et en ferait son successeur. Il lui avait donné toutes sortes de responsabilités car il le préparait. Macky Sall a beaucoup de respect pour Abdoulaye Wade. Ce dernier, malgré les divergences a beaucoup d’affection pour lui. Mais certaines brebis galeuses tirent les ficelles pour compromettre les retrouvailles », avait-il expliqué. Mais cela, semble être avant car Me Abdoulaye, au vu et su des actes posés a définitivement tourné la page Macky Sall.

Wade père et fils, Idrissa Seck ou la guerre « familiale »

Pour son fils Karim Wade, cela n’a jamais été vraiment le grand amour entre lui et Macky Sall, qui avait eu la « maladresse » de dire qu’il faut auditer Karim Wade lors qu’il était tout « puissant » ministre lors du régime de son père. Macky Sall, président de l’Assemblée nationale d’alors vivra un enfer avec les persécutions de fils de son mentor. Et quand il a hérité de la magistrature suprême, cela n’a jamais été une surprise qu’il traduise Karim Wade en justice, jusqu’à le condamner à six (6) ans de prison et une amende de 138 milliards FCFA, montant estimé qu’il doit à l’Etat sénégalais. Bénéficiant d’une grâce présidentielle, il est depuis au Qatar où ses ambitions d’être président le pousse à menacer Macky Sall, via tous les moyens.

Sans oublier son « ennemi naturel » Idrissa Seck qui n’a jamais pu digérer que « son jeune » soit le quatrième président de la République du Sénégal. Cette tirade extraite de Yerim Seck, exploitée par Senego en dit long. Tout est dans cette phrase par laquelle Idrissa Seck a présenté Macky Sall à Khalifa Sall, alors ministre sous le régime d’Abdou Diouf, un jour de 1999: « lui c’est Macky Sall, un de nos jeunes qui dirige la cellule des cadres. »

Treize (13) ans plus tard, par un de ces bouleversements dont l’Histoire a le secret, le « jeune » est devenu président de la République, coiffant au poteau le « grand » qui n’a même pas pu accéder au second tour de l’élection. Pour celui qui se rêvait quatrième président du Sénégal et le proclamait urbi et orbi, ce coup du destin a été un vrai choc.

L’opposition se radicalise

Avec plusieurs sorties dont trois (3) ce vendredi ( conférence de presse des avocats de Khalifa Sall, marche des jeunes khalifistes et comité directeur du Pds), tout est prêt pour rendre « irrespirable » le pays dans les jours, semaines et mois qui viennent. A commencer par une conférence de presse des avocats de Karim Wade ce dimanche, une grande marche nationale le 13 juillet prochain entre autres actions dans la ligne de mire de l’opposition.

Mais pour revenir aux propos de Macky Sall« tout ce bruit que vous entendez au quotidien, c’est pour qu’il n’ y est pas de discours sur le bilan. Ils (opposants) créent des faux débats, des fake news… Tous les jours, on entend : non, c’est la dictature. Le président ne veut pas d’adversaire. Moi, je n’ai pas peur d’adversaire. Je me suis soumis à la sanction des Sénégalais. Et, tous les jours,  on juge mon action. Je n’ai pas peur d’être jugé. Je peux faire des erreurs comme tout humain » , avait-il déclaré.  Mais face à une adversité composée de Me Abdoulaye Wade, son fils Karim, Idrissa Seck et l’opposition (Pds, Malick Gakou, Ousmane Sonko, Pape Diop) entre autres, faut-il en trembler? Wait and see…

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