Moussa Tine: “L’intervention de l’Etat dans le procès Khalifa Sall influence le juge…”

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Moussa Tine, conseiller du maire de Dakar a analysé le procès Khalifa Sall, non sans fustiger l’intervention de l’Etat dans le dossier. 

Moussa Tine, invité de Rfm matin ce mercredi, a d’emblée fustigé “ces illégalités” qui rythment jusqu’ici le procès Khalifa Sall, qui en est à son 14e jour.

“L’intervention de l’Etat dans ce dossier influence le juge. A preuve, ce décret n°2003-657 du 14 août 2003 brandit par l’Etat pour battre en brèche les arguments du maire de Dakar. Mais c’est peine perdue, ce décret, soutient-il, concerne plutôt les fonds politiques de l’Etat. Et cela ne concerne pas les collectivités locales. Aussi l’Etat est-il même entré en contradiction avec les percepteurs.

Entre autres, le président de l’Alliance Penco, membre de la coalition Mts,  soulignera que la Caisse d’avance existe avant l’Etat du Sénégal. Et tous les maires l’ont utilisée avec la même procédure, à l’instar de Mamadou Diop et Pape Diop, anciens maires de Dakar,  qui ont témoigné à la barre cette semaine, avant de disculper le maire de Dakar. S’y ajoute des témoignages de tierces personnes, notamment des hommes religieux qui ont pu bénéficier de cette Caisse d’avance qui, affirme-t-il,  constitue une dépense diverse votée par le conseil municipal.

Selon Moussa Tine, avec ladite caisse,  d’autres dépenses sont effectuées à l’occasion de manifestations religieuses ou de  présentations de condoléances où l’exigence de décharges est impensable.

En dernière analyse, ajoute M. Tine, c’est cette jurisprudence qui a permis à Khalifa Sall d’administrer la Caisse d’avance. Un  budget validé par le préfet.

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