Mort d’un guinéen sur le train d’atterrissage d’un avion: Que s’est-il passé ?

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Il s’était glissé dans la trappe du train d’atterrissage d’un avion reliant Conakry, en Guinée, à Casablanca, au Maroc. Il n’a pas survécu.

Il a tenté le tout pour le tout pour une vie meilleure. Et il a perdu sa vie. La compagnie aérienne nationale marocaine, Royal Air Maroc (RAM), a annoncé lundi qu’un homme d’origine subsaharienne avait été retrouvé mort dans la trappe du train d’atterrissage d’un de ses avions reliant Conakry à Casablanca.

L’homme a trouvé la mort dans la nuit de dimanche à lundi lors du vol AT526 reliant la capitale de la Guinée à la métropole économique marocaine, explique la RAM dans un communiqué publié sur Twitter.

Selon le texte, il a accédé à la piste de l’aéroport de Conakry en enfreignant les règles de sécurité en vigueur avant de se dissimuler dans la trappe du train d’atterrissage de l’avion.

C’est à l’aéroport de Casablanca, à l’atterrissage tôt lundi, que le corps de cet homme a été découvert, a précisé la compagnie marocaine, ajoutant qu’une enquête avait été ouverte.

Deux Guinéens retrouvés morts à Bruxelles en 1999

Cette tragédie rappelle celle survenue il y a un peu plus de vingt ans. Le 4 août 1999, deux adolescents de 14 et 15 ans, Yaguine Koita et Fodé Tounkara, avaient été découverts morts de froid dans la soute du train d’atterrissage d’un Airbus de la compagnie aérienne belge Sabena, à l’aéroport de Bruxelles.

Recroquevillés côte à côte, l’un sur le ventre, l’autre sur le dos, ils n’avaient pas supporté le vol de plusieurs heures à 10 000 m d’altitude, où la température extérieure oscille entre -50 et -55 degr

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