Le Procureur général près la Cour d’Appel de Saint-Louis a avertit les passeurs. Ce, dans le cadre de l’émigration irrégulière. Considérant que “la loi est claire”, Mandiaye Niang a brandi des sanctions contre ces derniers qui, dit-il, sont coupables de délits.
L’autorité ne lésine pas pour stopper la phénomène de l’émigration clandestine. “La loi s’intéresse davantage sur ces réseaux de trafiquants. Mais maintenant ces trafiquants sont suffisamment organisés jusque ce que la police et la gendarmerie arrivent, ils ont déjà organisé leur fuite. Ce qui reste, c’est tout simplement les candidats au voyage qui, en vérité, ne sont pas la cible principale de l’institution judiciaire“, a déclaré sur Rfm, Mandiaye Niang qui s’exprimait en marge d’une rencontre le trafic de migrant.
Difficultés
M. Niang estime également que “peut-être” les Procureurs et les acteurs judiciaires ne sont pas forcément habitués à sortir de cette routine pour gérer de façon un peu plus inédite ces phénomènes-là :”infiltrer les réseaux, parfois discuter même avec certains organisateurs pour leur procurer l’immunité en échange de dénonciation des plus grands organisateurs, avoir aussi des programmes d’enquêtes conjointes avec des équipes extérieures; tout cela est prévu par la loi“, a-t-il notamment expliqué.
Dispositif
Aujourd’hui, précise le Procureur général près la Cour d’Appel de Saint-Louis, il est envisagé une collaboration avec la Division nationale de lutte contre le trafic “qui est maintenant une instance de la police“. Celle-ci, est susceptible d’aider à exploiter les téléphones portables et à localiser les migrants qui ont du partir il y a deux ou trois jours avant. Ce, par le biais des satellites.
