La villa Mendy Numéro 56 de la cité Mandela de Fass Mbao a abrité une scène d’horreur dans l’après-midi d’hier. Un locataire de la maison, ayant nouvellement emménagé dans la bâtisse, a été trouvé mort dans sa chambre, où il vivait seul. D’après des membres de la famille du logeur, le défunt exerçait le métier d’enseignant dans un établissement scolaire dénommé «Combi school», situé dans la commune de Grand Mbao. Ignorant le prénom de l’homme à la craie, les voisins et autres colocataires le surnommaient M. Diouf. Il était préposé à la surveillance des épreuves du baccalauréat de cette année. Ses voisins de maison soutiennent l’avoir perdu de vue depuis lundi dernier. «Nous ne l’avons pas vu depuis lundi dernier. C’est aujourd’hui (hier) qu’on a découvert son corps dans sa chambre», ont laissé entendre des habitants de la cité.
Le voisinage alerté par le sang du défunt sous la porte de sa chambre, c’était à l’heure du repas de midi
D’après toujours nos interlocuteurs, les voisins ont appris le drame au moment ou ils étaient en train de prendre le repas de midi. «Alors que nous prenions le repas de midi, nous avons aussitôt été alertés par l’écoulement par flots de sang sous l’interstice de la porte de la chambre de l’enseignant. C’était la panique et la peur dans la maison. Quand la porte a été défoncée, on a trouvé son corps qui était en état de décomposition et de putréfaction très avancée. Les apeurs-pompiers ont débarqué et embarqué le corps. Les gendarmes de la brigade de gendarmerie de Zone franche industrielle de Mbao ont fait les constats et ouvert une enquête», ont soutenu des voisins.
Un corps en décomposition et en putréfaction avancée peut-il laisser échapper un grand écoulement de sang ?
Mais, le décès de l’enseignant a divisé les populations. Qui avancent des thèses aussi bien diversifiées que variées. Ça parle de meurtre, suicide ou mort naturelle suite à un malaise du défunt dans sa chambre. Cependant, la question de l’écoulement de sang reste entière chez beaucoup de voisins qui croient dur comme fer qu’un corps en état de décomposition avancée laisse échapper difficilement un grand écoulement de sang par flots.
