En compagnie du Ministre d’Etat, Benoît Sambou, par ailleurs mandataire national de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby), Me Ousmane Seye a expliqué mardi devant le Conseil constitutionnel que la liste nationale des suppléants n’est pas non-paritaire, mais elle comporte une erreur matérielle qui ne devrait pas entacher sa recevabilité par la Direction générale des élections (Dge).
C’est pourquoi, ils ont déposé trois recours. Le premier, souligne Me Seye, fait suite à l’irrecevabilité de la liste des suppléments de Bby. « Nous avons estimé qu’il ne s’agit pas du non-respect de la parité, mais d’une erreur matérielle qui était recevable. La commission n’avait pas notifié au mandataire cette erreur matérielle pour qu’il puisse rectifier. On a déclaré la liste irrecevable. Donc nous avons fait un recours pour être rétablis dans nos droits ».
L’avocat ajoute que « le deuxième recours que nous avons déposé est relatif à l’irrecevabilité de la liste de Yewwi au scrutin majoritaire dans le département de Dakar pour non-respect de la parité ». A l’en croire, dans cette liste, Yewwi a présenté cinq (5) hommes et deux (2) femmes. « Mais le Conseil constitutionnel les avait autorisés à substituer à ces démissionnaires une personne de sexe masculin, une autre personne de sexe féminin. Nous avons estimé qu’il y a violation d’abord de la décision du Conseil et violation de l’article L185 du code électoral. Cet article exige en cas de remplacement de candidats de les remplacer par les candidats de même sexe. Yewwi ne l’a pas fait. Nous avons introduit un recours pour que cette liste soit déclarée irrecevable », a souligné le Coordonnateur de la coalition pour l’Émergence. Il est d’avis que quelle que soit la solution dont on peut envisager, cette liste va demeurer irrecevable parce-que ne respecte pas et ne peut pas respecter la parité.
« Le troisième recours que nous avons déposé, c’est contre aussi la liste de Yewwi au scrutin proportionnel», a précisé Me Ousmane Seye.
