En marge des ses manœuvres politiques préparant les prochaines élections législatives du 30 juillet, Me Aïssata Tall Sall, fait savoir ce qu’elle attend de la législature à venir. Pour son mouvement, « Oser l’avenir », l’esprit reste de « ne jamais sacrifier l’avenir aux difficultés du moment ».
Pour elle, rapporte, Les Echos, le système politique et institutionnel sénégalais est caractérisé par la coexistence de pouvoirs en total déséquilibre. Le constat : « un exécutif fort, un législatif qui n’est l’ombre de lui-même et un pouvoir judiciaire dont l’indépendance est à renforcer et à crédibiliser ».
Poursuivant, la mairesse de Podor, dira : « nous voulons pour un notre pays un Parlement digne de la maturité politique de notre peuple, une Assemblée nationale qui va proposer de vraies lois et qui les discutera de façon libre, sans aucune interférence de l’exécutif ». Pour elle, tous les députés doivent vraiment faire connaitre aux populations le travail législatif qu’ils réalisent au quotidien afin de répondre à leurs mandats.
Voilà, entre autres ce qu’attend Me Aïssata Tall Sall de la législature qui sera portée prochainement, notamment, le 30 juillet, sur les marches de l’Assemblée nationale.
L’avocate précise aussi que les difficultés économiques laissent voir que la lutte contre l’exclusion et la détresse des populations doit toujours répondre présente. Car, dit-elle, « le Sénégal n’a pas besoin d’émergence, mais de développement ».
