Mariama et Khardiatou: Une vive dispute éclate entre les deux dames

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Une violente altercation à l’eau chaude a éclaté entre Mariama B. et sa compatriote guinéenne Khardiatou B. Celle-ci s’est emparée, dans le feu de l’action, d’un récipient contenant de l’eau chaude et a déversé le liquide bouillant sur tout le corps de sa protagoniste. Cette dernière traine une grossesse de plusieurs de mois du fait des œuvres du mari de Khardiatou. Gravement atteinte de brûlures, Mariama est présentement admise au service des urgences de l’Hôpital général de Grand-Yoff ex Cto. La police de Guinaw-rail a interpellé la mise en cause. Qui est en ce moment placée en garde à vue au commissariat.

On risque de vivre un double drame dans la commune de Guinaw-rail Nord, en banlieue dakaroise. Mariama B, enceinte de plusieurs mois des œuvres du mari de sa compatriote guinéenne, lutte contre la mort sur son lit d’hôpital, suite à de graves brûlures corporelles consécutives à un ébouillantement, au cours d’une bagarre avec l’épouse de son amant dans le domicile du couple guinéen. 
La victime débarque chez l’amant, apprend son voyage en Guinée$Conakry et fait un scandale.
Après avoir fait une fille au mari de Khardiatou, rapportent des voisins de quartier, Mariama tombe enceinte à nouveau des œuvres du bonhomme, avec qui elle sort en amoureux depuis quelques années, dans la plus grande discrétion. N’ayant plus des nouvelles de son amant, elle décide d’y voir clair et se renseigne sur sa maison. Ainsi, elle quitte son domicile mardi dernier et se rend chez son amant à Guinaw-rail Nord. Mais, à son arrivée, elle demande après son petit-ami à son épouse, qui lui dit que son mari est parti en voyage en Guinée-Conakry. Mariama manque de tiquer et entre dans une colère noire. Elle peine à ravaler sa rage et commence à écraser la larme. Elle déplore l’attitude de son amant, en voyage à son insu,  s’accroupit dans un coin et se tient la tête. Aussi, elle hurle de colère et lâche à tout rompre à l’endroit de l’épouse de son amant : «il n’ose pas me faire ça. Il ne peut pas me  mettre dans cette situation et partir en voyage, sans me prévenir», s’écrie sans cesse Mariama. 
Elle  dit à Khardiatou qu’elle est enceinte de son mari et traite celui-ci de tous les noms d’oiseaux ; une vive dispute éclate suivie de bagarre  

Khardiatou ne comprend que dalle des complaintes et lamentations de sa compatriote guinéenne et l’interpelle. Celle-ci relève la tête, sèche ses larmes et lui dit être enceinte de plusieurs mois de son mari. Coup de massue !!!! Khardiatou écarquille les yeux, se croit dans un rêve et interpelle à nouveau la jeune femme. Qui campe sur sa position et affirme avoir déjà fait une fille à son époux.  Une vive dispute éclate entre les deux dames, qui échangent des énormités, se prennent au collet et s’affrontent. Khardiatou s’empare, dans le feu de l’action, d’un récipient contenant de l’eau chaude et déverse le liquide sur tout le corps de Mariama. Qui crie de douleur, s’écroule et roule au sol, malgré son état de grossesse. Des voisins accourent, interviennent et séparent les deux antagonistes. Ils embarquent l’ébouillantée à bord d’un véhicule et l’évacuent d’urgence à l’Hôpital général de Grand-Yoff ex Cto, où elle est aussitôt admise au service des urgences et placée sous surveillance médicale. 
Mariama traîne de graves brûlures et se trouve dans un piteux état à l’hôpital ; Khardiatou plaide non coupable et accuse
Des ressortissants de la communauté guinéenne apprennent la triste nouvelle, se rendent sur les lieux et tentent de laver le linge sale en famille. Alertés, les limiers du commissariat d’arrondissement de Guinaw-rail mènent une enquête, s’imprègnent des circonstances de la bagarre suivie d’ébouillantement et placent en garde à vue la mise en cause. La victime est incapable de faire sa déposition sur procès-verbal et se trouve dans un piteux état sur son lit d’hôpital. En attendant de connaitre l’issue de l’enquête préliminaire de la police, soufflent nos sources, le délit de coups et blessures volontaires par ébouillantement est pour le moment retenu. Mais, la mise en cause a nié sans convaincre les faits incriminés et affirme n’avoir pas causé de graves brûlures à la victime. Elle soutient que celle-ci s’est ébouillantée elle-même, en tombant dans le récipient contenant de l’eau chaude au moment de l’altercation chez elle.    
Vieux Père NDIAYE

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