Mariage entre chrétien et musulman : ce qu’en pense l’église…

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Le mariage avec disparité de culte ou catholico-musulman devient de plus en plus fréquent au Sénégal. Selon abbé Roger Gomis, celui-ci est interdit par l’Eglise catholique. Mais si un couple arrive à remplir les conditions de le faire, ce mariage est valide, mais n’a pas de valeur sacramentelle

Il n’est pas si facile, pour l’église, de reconnaître le mariage avec disparité de culte. Mais, explique abbé Roger Gomis, si un (e) catholique veut que l’Eglise catholique romaine reconnaisse son mariage avec un (e) partenaire musulman (e), l’intention de mariage doit être annoncée à la paroisse compétente (domicile du partenaire catholique) pour la préparation du dossier de mariage avec disparité de culte.

De l’avis du prêtre interrogé par le quotidien Enquête, un tel mariage doit donc bénéficier de l’autorisation expresse (le terme technique est ‘’dispense d’empêchement de disparité de culte”, de l’Ordinaire du lieu (évêque ou son délégué). 

“Le canon 1125 stipule que cette autorisation ne sera accordée que si certaines conditions sont remplies”. Il faut, entre autres, que la partie catholique déclare qu’elle est prête à écarter les dangers d’abandon de la foi et promet sincèrement de faire tout son possible pour que tous les enfants soient baptisés et éduqués dans l’Église catholique.

“L’autre partie sera informée à temps de ces promesses que doit faire la partie catholique, de telle sorte qu’il soit établi qu’elle connaît vraiment la promesse et l’obligation de la partie catholique. Les deux parties doivent être instruites des fins et des propriétés essentielles du mariage, qui ne doivent être exclues ni par l’un ni par l’autre des contractants”, informe le religieux dans les colonnes du quotidien Enquête.

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