MALAISE À L’UCAD : LE RÉSEAU DES JEUNES ÉTUDIANTS DE LA RV EXPOSENT LES DIFFICULTÉS

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Ce qui se passe à l’Université CAD de Dakar dépassement l’entendement et frise l’apocalypse. À l’accueil de la nouvelle vague d’étudiants de cette année, la prise en charge sociale défraie la chronique en ce que deviennent les pavillons des « senzalas », une poudrière sociale où l’événement d’une épidémie décimerait quasi toute cette jeunesse car elle est entassée dans des conditions inavouables de manque d’hygiène et d’aires de promenade. Des chambres où huit à dix étudiants tentent tant bien que mal de s’y complaire. La rue principale est devenue une cour de récréation où assis à même le gazon ou sur les trottoirs, les étudiants s’y prélassent comme dans les arcanes d’un marché hebdomadaire. Des toilettes au nombre insuffisant où le matin, il faudra se lever très tôt à cinq heures pour assouvir ses besoins élémentaires car chaque WC est pris d’assaut par un rang interminable. Un accès très difficile aux restaurants où pour pouvoir aller au cours de quinze heures les étudiants commencent un rang à partir de onze heures du matin pour le déjeuner. Quant au dîner, le rang commence à dix huit heures pour se terminer à vingt deux heures.

La journée, prenez le temps de vous déplacer vers le campus social, le marché sandaga vous y sera représenté et reconstitué dans tous ses détails.
Le campus pédagogique présente aux heures de cours l’allure de « simb » ou de « sabar » car dans les salles de classe, les amphis et laboratoires, inexistants, les pauvres étudiants s’assoient à même le plancher si ce n’est sur des pierres et débris de bois qu’ils trouvent à défaut de places adéquates.
Le master pour tous n’est plus d’actualité car une limite d’études leur sont imposée sous forme de tri lorsqu’il s’agit de continuer car même ayant réussi toutes ses unités de valeurs communément appelées UV avec mention, les pauvres enfants d’agriculteurs, d’éleveurs et autres se voient ainsi refuser le droit de continuer les études pour insuffisance de professeurs pouvant les encadrer.
Cette situation injuste était prévisible car le SAES et les autres syndicats du supérieur avaient tiré la sonnette d’alarme.
Somme toute, la gestion de l’UCAD n’est rien d’autre que l’expression cinglante d’une série d’échecs parmi tant d’autres car incompétence et inefficacité détonnent de la vision d’un gouvernement où le pilotage à vue est érigé en mode de gestion.
La République des valeurs, ancrée dans sa lutte pour la défense et la sauvegarde
des principes d’égalité et de traitement social des filles et fils du pays, en appelle encore une fois de plus au gouvernement du Sénégal à trouver très rapidement les solutions idoines pouvant amoindrir tant soit peu les souffrances de cette jeunesse mal couvée.

Réseau des jeunes étudiants de la République des Valeurs.. RJE/RV

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