Maïmouna Bousso, présidente du mouvement les Forces Citoyennes, a déclaré que depuis que le régime dictatorial de Macky Sall est arrivé au pouvoir, la démocratie au Sénégal a reculé de manière indéniable, la justice est soumise aux ordres des dirigeants au pouvoir et les libertés personnelles et collectives sont confisquées pour maintenir le clan Sall-Apr-Benno au pouvoir.
Le bilan de cette deuxième alternance de 2012 à aujourd’hui « est marqué », selon Maimouna Bousso, « par de nombreuses pertes en vies humaines, ce qui montre que des Sénégalais ont sacrifié et continuent de sacrifier leur vie pour que leur pays devienne une république et une nation dignes de ce nom ».
La présidente du mouvement « Les Forces Citoyennes » estime que « Macky Sall et son équipe ont trahi le peuple sénégalais et méritent d’être chassés du pouvoir lors de la prochaine élection présidentielle »
La raison de la conférence de presse de Maïmouna Bousso était « la dernière forfaiture en date du régime de Macky Sall : la DGE a refusé au mandataire du président Ousmane Sonko de retirer les fiches de parrainage nécessaires pour être candidat. La DGE a déclaré que Sonko n’était plus électeur et qu’elle avait reçu des instructions pour cette décision ».
Cependant, pour Maimouna Bousso « tout le monde sait que seul le Conseil constitutionnel est habilité à dire qui peut être candidat ou non, et non la Direction Générale des Élections ».
Maïmouna Bousso rappelle également que « Sonko a été investi par une coalition de partis politiques légalement constitués, qui ont signé une déclaration commune d’investiture. Malgré cela, l’administration électorale a voulu éliminer le président Sonko de la course ».
« Le gouvernement de Macky Sall a utilisé la justice pour installer un règne au lieu de la démocratie et confisquer les acquis de plusieurs années de lutte et de résistance. Plusieurs adversaires politiques ont été écartés des élections de Karim Wade à Khalifa Sall, en passant par l’élimination de plusieurs candidats lors d’un processus de parrainage opaque », a indiqué Maimouna Bousso, lors de sa conférence de presse tenue ce jour dans un cadre de la place.
Elle a rappelé lors de cette sortie médiatique que « Ousmane Sonko a subi toutes sortes d’injustices depuis 2016, comme être radié de la fonction publique où il ne faisait que servir les Sénégalais en dénonçant des pratiques obscures et illégales, persécuté à l’Assemblée nationale, accusé à tort de viol, de menace de mort, de diffamation, de terrorisme, de vol de portable et de tous les péchés inimaginables pour l’empêcher de réaliser le rêve de millions de Sénégalais qui ne voient que lui pour mettre fin à un système clanique installé depuis 1960 ».
« Un processus électoral transparent et inclusif est le seul gage de stabilité. En continuant cette démarche machiavélique de choisir le destin de tout un peuple, tous les éléments sont combinés pour un avenir incertain », a dénoncé Maimouna Bousso, grand soutien de Ousmane Sonko et membre de Yewwi Askan Wi. Enfin, la Présidente du mouvement des Forces Citoyennes déclare être plus que jamais déterminée à résister pour un Sénégal meilleur et au respect de tous leurs droits et libertés.
