Macky Sall poussé à la démission

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Le président Sall est soumis à des pressions par une partie de ses proches qui le pousserait à la démission afin de provoquer l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale. Pour eux, c’est la meilleure stratégie pour provoquer la reprise intégrale du processus électoral et permettre de nouvelles candidatures apéristes.

A 29 jours de la fin de son mandat, Macky Sall est un homme sous pression. Il y a la pression provoquée par le report de la Présidentielle, qui charrie beaucoup de controverses et l’incertitude institutionnelle qu’il risque de provoquer. Et certains de ses partisans ont décidé d’en rajouter une couche : le pousser à la démission. C’est une info Le Quotidien : un plan échafaudé par des faucons apéristes pour provoquer une vacance du pouvoir avec un départ précipité du président Sall. L’objectif visé est clair : l’installation du président de l’Assemblée, Amadou Mame Diop, comme Président de transition, provoquerait la refonte totale du processus électoral. Et ce serait une nouvelle opportunité pour eux de susciter d’autres candidatures apéristes à la Présidentielle.

Reprise du processus
Même si le débat n’est pas tranché par les différents experts, qui ne s’accordent pas sur la question, le scénario de fin de mandat ne va pas entraîner la reprise du processus et la perte des droits acquis pour les 19 candidats à la Présidentielle validés par le Conseil constitutionnel. Les parrains de la démission le poussent à poser cet acte d’ici mi-mars pour permettre l’installation rapide du président de l’Assemblée nationale. Afin de casser le statu quo ante.

Nouvelles candidatures apéristes
Aujourd’hui, le Président Sall se retrouve de plus en plus face à la solitude de ses responsabilités présidentielles. Va-t-il céder aux pressions très intéressées de certains de ses proches, qui n’ont jamais adhéré à la candidature du Premier ministre Amadou Ba ? Quel profit en tirerait-il ? Comme l’a révélé Le Quotidien dans son édition du jeudi, il avait annoncé sa décision ferme de quitter le pouvoir le 2 avril. Une autre décision risquerait une nouvelle fois d’être perçue comme un abandon de poste par le président de la République. Et il sortirait définitivement par une issue dérobée et anéantirait ses 12 ans passés à la tête de l’Etat, cette fois-ci de sa propre main. A moins que ces éléments ne soient plus un marqueur de sa vie après la présidence.

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