Macky Sall : « L’école n’est pas un champ de bataille »

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Le chef de l’État, Macky Sall, a profité de la cérémonie de remise des prix du Concours général qu’il a présidée ce mardi, 17 août, pour déplorer le phénomène des actes de violence qui gangrène l’espace scolaire et universitaire. “Ces actes sont totalement inacceptables”, a-t-il fermement condamné, dans son discours.

Dans ce sillage, il a martelé que “dans un système éducatif qui se veut performant et continu, je ne saurais passer sous silence les utilisations perverses dont (le numérique) fait malheureusement l’objet. Je pense notamment aux actes de cybercriminalité et autres dérives qui polluent les réseaux sociaux, et envahissent dangereusement l’espace scolaire. Par effet de mimétisme, des élèves se permettent dans des challenges insensés de s’attaquer à des enseignants et au personnel d’encadrement et de détruire des infrastructures scolaires. Je dois réitérer, ici, ma ferme condamnation de ces actes totalement inacceptables. Chacun doit savoir que l’école n’est ni un champ de bataille ni une scène pour gladiateurs. L’école doit à tout prix garder sa vocation d’espace de diffusion du savoir, de fraternisation socialisante et de construction citoyenne.”

 

Poursuivant, il a également sermonné les tricheurs. Car a-t-il appuyé : “les casseurs, ceux qui s’adonnent à la triche, à la violence, et aux actes d’incivisme, n’ont leur place ni à l’école ni à l’université. Pour autant qu’ils soient encore minoritaires, nous ne devons pas laisser pousser la mauvaise graine. C’est pourquoi, j’appelle à une mobilisation générale pour une observance rigoureuse de la discipline à l’école. L’État y veillera.”

Du coup, il a engagé les ministres en charge de l’Éducation, tout grade confondu, “à faire respecter, à tous les niveaux d’autorité, les règles disciplinaires qui régissent la vie à l’école.” Il y va de “la sauvegarde de notre bien commun et de l’avenir de la nation”, a souligné le chef de l’État, relevant que “l’Éducation au savoir être et au savoir vivre ne saurait être du seul ressort de l’État.”

Par conséquent, “tous les acteurs et partenaires de l’école, en particulier les familles et les associations de parents d’élèves” sont invités “à s’investir davantage dans la sensibilisation des enfants sur la portée de leurs actes et comportements à l’école.”

Pour finir, a-t-il relevé, “quel que soit le potentiel des apprenants, c’est d’abord et surtout l’encadrement et la discipline qui déterminent en grande partie leurs performances”.

Emedia

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